Annales des Mines (1861, série 5, volume 10, partie administrative) [Image 198]

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CIRCULAIRES.

trices, des chaudières calorifères et des récipients de vapeur qu'ils renfermaient, enfin le nombre et la force des machines destinées à leur donner le mouvement. Ce dernier tableau diffère très-peu de ceux dressés les années précédentes ; cependant il m'a paru indispensable, en raison des développements de l'industrie, de faire figurer dans la liste des genres d'établissements certaines catégories d'usines qui jusqu'alors étaient demeurées comprises sous la rubrique divers, et j'ai jugé utile, à cette occasion, afin de faciliter le travail réclamé de MM. les ingénieurs, de modifier l'ordre précédemment admis dans le classement des établissements et de rapprocher les unes des autres les industries qui présentent entre elles le plus d'analogie. Je ne crois pas inutile d'ajouter que je tiens à être exactement renseigné au sujet des accidents survenus dans l'emploi des appareils à vapeur. Je recommande en conséquence à MM. les ingénieurs de faire connaître avec quelques détails, dans la colonne des observations de l'état n° 1, la date, la nature, les causes et les effets des explosions qui ont pu se produire en 1860, ainsi que les mesures qui ont été prises à leur occasion. Veuillez, Monsieur le Préfet, envoyer sans délai les formules dont il s'agit à MM. les ingénieurs chargés de la surveillance des appareils à vapeur, en les priant de vous retourner un exemplaire de chacun d'eux assez à temps pour que vous puissiez à votre tour me faire parvenir ces états dans les derniers jours de septembre. Je vous prie de m'accuser réception de la présente dont j'adresse ampliation à MM. les ingénieurs. Recevez, Monsieur le Préfet, l'assurance de ma considération la plus distinguée. Le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, Pour le ministre et par autorisation : Le conseiller d'Etat, secrétaire général, DE BOUREUILLE.

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CIRCOLAIRES.

A M.

ingénieur en chef des mines. Paris, le 31

août

1361. s

Monsieur, l'Administration des mines avait, dans des vues de f ^n ^ie d simplification et d'unité, adopté dans la rédaction des états minérale, statistiques de la production des usines à fer une classifica- cla8S~cation tion calquée en quelque sorte sur celle de l'administration des des douanes. Aujourd'hui que cette classification, qui n'était en fontes, ^es fers harmonie, il faut bien le reconnaître, ni avec les habitudes e[ des aciers industrielles de la France, ni avec celles des autres États de l'Europe, a été abandonnée dans nos rapports internationaux avec l'Angleterre et la Belgique à la suite des traités de commerce récemment conclus par le Gouvernement de l'Empereur, il n'y a plus aucune raison sérieuse pour la conserver sur les états statistiques relatifs aux usines à fer, pour ne point classer à l'avenir leurs différents produits en catégories mieux appropriées aux usages commerciaux de nos principaux centres métallurgiques. J'ai pensé d'ailleurs qu'avant de s'arrêter à aucune formule nouvelle, il était utile que l'Administration s'entourât des renseignements les plus exacts et les plus complets, et il m'a paru que personne n'était mieux en mesure que MM. les ingénieurs en chef des mines do l'éclairer à cet égard. Je viens en conséquence, Monsieur, vous prier de me faire connaître dans un bref délai, par un rapport spécial, quelles sont les catégories admises dans le commerce des fers par les principaux maîtres de forges de votre arrondissement minéralogique et de m'indiquer quelle serait la classification qu'il vous paraîtrait préférable d'adopter sur les états de la production des usines à fer, en ce qui concerne les fontes, les fers, les tôles et les aciers. J'attache un véritable intérêt, Monsieur, à recevoir prochainement le travail que je vous demande, et je vous prie de faire ensorte qu'il puisse me parvenir au plus tard dans les quinze premiers jours du mois de septembre. Recevez, Monsieur, l'assurance de ma considération trèsdistinguée. Le minisire de lagriculture, du commerrr et des travaux publics, Pour le ministre et par autorisation Le conseiller d'Etat, secrétaire général, DE BOUREUILLE.