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BULLETIN
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BULLETIN RECOMPENOM
décernées LIEUX
ANALYSE
NOMS
L'INDUSTRIE MINIÈRE EN BISCAYE EN 1912. des h.
prénoms et qualités
En ce qui concerne l'étendue territoriale (2. 165
de
km2
, 46), n'ayant
d'inférieure à elle que la province de Guipuzcoa (1.884
km2
,71), la
Biscaye se trouve être au point de vue de la richesse minérale, 27 Mars 1914.
avec les provinces de Huelva et d'Oviedo, parmi les mieux pourvues de la monarchie. Et s'il se
PAS-DE-CALAIS. A mené à bonne fin une (Emile-JoMines tentative de sauvetage seph), porion aux mines de houille d'un ouvrier enseveli de Maries. de Maries sous un éboulement. (Fosse n°6) 16 juin 1912.
DELPIKRRE
rencontre des gisements de
soufre (15 mines, 211 hectares), de zinc (35 mines, 368 hectares), de cuivre (5 mines, 35 hectares), de spath fluor (1 mine, -4 hectares), de graphite (3 mines, 36 hectares), de houille (2 mines, 10
hectares),
de
lignite
(1
mine,
14 hectares),
de plomb
(32 mines, 408 hectares), de bitume (1 mine, 20 hectares), seuls ceux de fer (1.466 mines, 17.335 hectares) ont, industriellement parlant, une réelle importance, la production du spath fluor n'ayant pas dépassé 43 tonnes valant 827 pesetas 50, et celle du zinc 952 tonnes valant 52.417 pesetas 60, dans l'un et l'autre cas, au carreau de la mine. La partie la plus richement minéralisée d'ailleurs s'étend du Nord-Ouest au Sud-Est sur une longueur de 24 kilomètres et sur une largeur de 6 kilomètres environ de Somorrostro à Galdames. C'est dans cette région que le minerai de fer hématite (dont les différents types sont connus sur le marché sous les nom de Vena, Campanil, Rubio, Hierro Espatico) a été exploité depuis la plus haute antiquité, connu des Grecs et des Romains et que se sont établies les principales sociétés minières étrangères —
Orconera Iron Ore ;
Luchana Mining;
Franco-
Belga; The Triano — et les grandes maisons minières espagnoles — Chavarri Hermanos ; José Martinez Rivas ; Echevarrieta y Larrinaga — pour ne citer que les principales. Quelle a été la production du minerai de fer en Biscaye, antérieurement à l'année 1860, à notre connaissance au moins, aucun document officiel sérieux ne permet de l'évaluer. Depuis cette date, toutefois, grâce aux données recueillies par les ministères des Finances et des Travaux publics et par les ingénieurs chargés du contrôle des mines (voir Pl. VII), il est possible de s'en rendre compte année par année juusqu'en 1912. Totalisant donc les chiffres relevés au cours de ces soixante-deux années, nous arrivons à une production de 148.749.171 tonnes qui, calculée au