Annales des Mines (1912, série 11, volume 1) [Image 164]

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EXPERIENCES SDR LES POUSSIERES DE HOUILLE

vue pratique. Nous venons de voir ce qui concernait la finesse ; nous parlerons plus loin de l'arrosage et de la schistification et nous allons rendre compte de quelques essais dont le but est d'examiner si les poussières fournies par un charbon pauvre en matières volatiles sont 4.38 433 13-.B0

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FIG. 16.

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— Zones de poussières de charbons maigres.

capables d'étendre au loin une explosion initiale. Nous avons pris de la poussière fine de charbon de Béthune ne tenant que li p. 100 environ de matières volatiles. Après une heure de pulvérisation, les refus totaux aux différents tamis étaient les suivants : 50

101

200

240

Passe 240

7,05

7,85

17,41

26,55

73,45

ET SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS

S25

Une telle poussière serait incapable de donner naissance à une explosion généralisée, dans les conditions des essais, sous l'influence d'une cause initiale telle qu'un coup de mine débourrant ou une petite explosion de grisou. Comme il est peu vraisemblable que l'on ait à la suite l'un de l'autre, dans une même galerie, deux gisements de poussières, l'un à 14 p. 100 de matières volatiles, l'autre à une teneur telle qu'un coup de poussières y puisse prendre naissance, il faut supposer que l'explosion initiale est un coup de grisou. Mais comme notre approvisionnement de grisou se trouvait temporairement interrompu à l'époque de ces essais, nous y avons substitué un gisement de poussières très favorables à l'inflammation, et constitué par un dépôt, sur 30 mètres de longueur, de poussières fines de charbon de Liévin à 30 p. 100 de matières volatiles, et à la dose de 450 grammes par mètre cube. Cette manière de faire présentait d'ailleurs le grand avantage, au point de vue expérimental, de permettre de meilleures comparaisons avec les autres essais de la quatrième série, qui furent toujours poursuivis avec poussières seules. Deux essais de comparaison (438 et 439), intercalés au milieu de la série dont nous allons rendre compte, ont montré que le gisement initial de 30 mètres produisait une flamme s'étendant jusqu'à environ 125 mètres de l'origine. L'addition, de la cote 30 jusqu'à l'extrémité de la galerie, de poussières relativement fines à 14 p. 100 de matières volatiles, à la dose réduite de 112 grammes par mètre cube, a porté la flamme jusque vers la cote 190 (essai 432). On a ensuite fait croître la dose successivement à 225, 337-, 450 et 900 grammes par mètre cube (essais 433, 434, 435, 436, 437, 440). Pour tous ces essais, la flamme est allée jusqu'à l'orifice et s'est étendue au delà de cet orifice sur des longueurs variant de 10 à 65 mètres suivant la quantité de poussières déposées. Aucune de ces explosions