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EXPÉRIENCES
SUR
LES
POUSSIÈRES
DE
HOUILLE
deux secondes et demie ; comme conséquence de cette allure lente, la pression reste inférieure à l ks ,500, même immédiatement en arrière du barrage. Le ralentissement s'accentue encore avec une obstruction des deux tiers de la galerie ; la durée de parcours est alors de plus de trois secondes; l'explosion ayant lieu en vase presque clos, la pression générale monte à 2 ou 3 kilogrammes sans accroissement notable aux approchesde l'orifice. Un fait remarquable est que la flamme, dans les quatre cas, apparaît à peine à l'orifice ; elle est étouffée par les matériaux soulevés, et, en effet, plusieurs mètres cubes de terre sont emportés par l'explosion. Les chasses d'air qui précèdent la flamme, quand l'explosion est assez vive ont une force de soulèvement considérable, et cette force peut être utilisée pour rendre le milieu tout à fait Impropre à la propagation. C'est ainsi que, dans les essais 286, 300, 301 et 302 r la flamme a pu être coupée, en plein gisement de poussières charbonneuses, et après 170 mètres d'explosion initiale, par lOmètres cubesde terres accumulées etrecouvertes.d'une couche de poussières charbonneuses; le même résultat a été obtenu, dans l'essai 357, avec 3 m3 ,500 seulement de terres ; les conditions expérimentales étaient,, à l'accumulation de terres près, à peu près les mêmes que pour l'essai 356, où la flamme est allée jusqu'à 100 mètres au delà de. l'orifice et où la pression a atteint plus de 19 kilogrammes par centimètre carré. La nature des matériaux accumulés n'est pas tout à fait indifférente, et des cendres de chaudières, placées de la même manière, ont produit le ralentissement corrélatif du taux d'obstruction, tout en laissant passer la flamme (304,305); toutefois, celle-ci, qui apparaissait entourée du nuage dense des scories projetées et ne s'épanouissait pas comme d'habitude, n'aurait peut-être pas été capable
ET
SUR
LES
MOYENS
DE
COMBATTRE
LEURS
DANGERS
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d'amorcer une propagation plus lointaine ; il est probable que les scories, plus légères que la terre et plus vite entraînées vers l'orifice, éloignent davantage le point d'extinction de la flamme du lieu d'accumulation des matériaux extincteurs. Accumulations de matériaux derrière un garnissage sur les côtés de la galerie (fig. 28). — Les accumulations sur le sol sont peu pratiques ; elles sont incompatiblesJavec le roulage. D'autre part, l'effet des taux d'obstruction élevés
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2S.
est certainement intéressant, parce qu'on en déduit que les coudes brusques, les rétrécissements de galeries doivent posséder une action modératrice très prononcée et que les accroissements de violence sont surtout à redouter dans les galeries droites et libres, principalement quand les mouvements rapides des chasses d'air, dont l'influence accélératrice n'est pas douteuse, sont facilités par des bifurcations, jouant le rôle de l'orifice libre de la galerie d'essais. Mais il y a intérêt, au point de vue de la ventilation, à n'employer que des dispositifs d'arrêt qui interceptent le moins possible la circulation normale de l'air.