Annales des Mines (1910, série 10, volume 18) [Image 107]

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EXPÉRIENCES

SUR

LES POUSSIÈRES DE HOUILLE

a été versée sur des poussières plus grossières, donne des résultats peu différents des précédents. 0 520

2W.

20

250

ET

SUR LES MOYENS

DE COMBATTRE LEURS

DANGERS

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flamme est interceptée quand les poussières sont fines ou assez grossières (251 et 254), et après l'explosion on constate que les résidus sont boueux ; il ne reste presque plus d'eau libre ni de poussières libres ; le brassage causé par les poussées d'air qui précèdent la flamme est assez énergique pour produire le mélange intime, qui, vu la proportion d'eau, correspond à l'étatboueux. «.890

a. 500

CL500

252

253

a, -L500O.500

FIG.

15 135

VE3

186

FIG. 20.

Dans les essais 251, 254 et 260, on a porté la proportion d'eau à 4 litres par mètre courant et versé l'eau en partie sur les parois et en majorité sur le sol; avant le tir, on constate toujours que, même avec cette proportion d'eau, les poussières sont très mal mouillées; elles sont à côté de l'eau ou flottent sur l'eau ; cependant la

0380

21.

Mais ce résultat n'est pas aussi bien obtenu avec les grains (260), qui se mouillent plus facilement, mais s'agglomèrent moins bien en boue ; aussi la flamme passe. Pour que le mouillage et la formation de la boue soient possibles, il faut qu'avant l'explosion l'eau et les poussières soient assez voisines ; si l'on met les poussières en majorité sur les parois et l'eau exclusivement sur le sol (294 et 295), la flamme passe. L'explosion est toutefois beaucoup moins violente que s'il n'y avait pas d'eau (2 seo ,27 au lieu de 1 9C0 ,38 et pression faible, au lieu de l'éclatement de la galerie). Cinq essais ont été effectués en portant à 120 mètres la longueur de la zone initiale ; la zone arrosée ayant