Annales des Mines (1908, série 10, volume 14) [Image 57]

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LA TRACTION PAR LOCOMOTIVES A BENZINE

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. — Disposition des protections à l'aspiration et à l'échappement du moteur.

DANS LES TRAVAUX SOUTERRAINS DES MINES

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deux issues du pot d'échappement, les tiges formaient un cylindre de 80 millimètres de hauteur et de 125 millimètres de diamètre; dans les expériences où était supprimé le pot d'échappement, les tiges formaient un cvlindre de 190 millimètres de hauteur et 220 millimètres de diamètre. Dans le premier et le troisième cas, le faisceau de tiges offrit une sécurité parfaite : non seulement il n'y eut pas d'inflammations du grisou, mais on n'observa pas la moindre lueur ; et pourtant, dans le premier cas, on avait produit jusqu'à 85 explosions consécutives à l'intérieur de la conduite d'aspiration. Dans les expériences où le faisceau, était placé à la sortie du pot d'échappement, il n'y eut pas d'inflammations, mais on observa des lueurs. En tous cas, le faisceau de tiges, comme l'empilage de plaques, constitue un dispositif remarquablement efficace, tant à l'échappement qu'à l'admission. M. Beyling recommande de constituer ce faisceau de manière à en faire un ensemble plus résistant et de calculer largement la section transversale offerte au passage des gaz ; il lui reproche d'être plus lourd et plus encombrant que l'empilage de plaques. Mais il ne parait pas douteux que ces appareils puissent être mis au point. Dès maintemant, du reste, on les construit d'une façon courante : les fig. 5 à 8 figurent les dispositions adoptées par la Gasmotorenfabrik Oberursel pour la protection des conduites d'aspiration et d'échappement de ses moteurs. L'ingéniosité des constructeurs a évidemment, sur ce terrain, un champ très vaste : on peut réaliser de cent façons différentes l'application au cas qui vient de nous occuper dos idées générales émises, il y a environ trente ans, par Mallard et Le Chatelier, lors de leurs travaux relatifs à la propagation des inflammations dans les mélanges gazeux explosibles.