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ÉTUDE
SUR L'INDUSTRIE DU
FER
L'atelier en lui-même n'a rien de spécial; il comporte toutes les machines-outils dont nous avons parlé ailleurs, et une salle de construction desservie par ponts roulants. La maison possède plusieurs brevets, entre autres un embrayage automatique pour l'accouplement des moteurs ; le pont roulant de 12 tonnes de l'Exposition de Liège, la grue à pétrole de 1.500 kilogrammes avaient été construits dans les ateliers Gustin. USINE DU CALVAIRE.
Celle-ci, plus récente, comporte une fonderie de fonte malléable et une fonderie de bronze et d'aluminium ; on y construit, en outre, différents appareils pour l'agriculture. Elle est desservie par une turbine hydraulique et par un moteur à gaz pauvre de 40 chevaux ; une dynamo à 110 volts sert pour l'éclairage. La fonderie d'aluminium n'a rien qui la différencie d'une fonderie ordinaire. On y fabrique surtout des cai'ters d'automobiles et des volants de direction ; la production journalière est de 3 à 400 kilogrammes. L'usine comprend 8 fours à creusets, 1 cubilot et 4 fours à recuire, passant chacun 3.000 kilogrammes. L'ensemble des deux usines compte 250 ouvriers. La fonderie comporte une morte-saison, en juillet et août, c'est-à-dire au moment où les maisons d'automobiles étudient leurs nouveaux modèles. RE VIN.
Revin est, avec Monthermé, Château-Regnault et Nouzon, l'un des centres industriels les plus considérables de la vallée de la Meuse ; c'est par excellence le pays de la fonderie ; on y compte huit fonderies en deuxième fusion
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DANS LES ARDENNES FRANÇAISES
avec fonderie construction, fonderie émaillerie, nickelage et cuivrage, occupant ensemble 13 à 1.400 ouvriers.. FONDERIE FAURE, PÈRE
ET FILS.
C'est la plus importante; elle occupe à Revin même environ 600 ouvriers, et il faut encore y ajouter l'usine de galvanisation , située à la Commune, écart de Revin. La fonderie fut créée, vers 1835, par M. Théodore Faure, qui, après des débuts pénibles, eut la bonne fortune de savoir profiter de quelques années où l'hiver fut particulièrement rigoureux, ce qui permit à la spécialité de sa fonderie, l'article de chauffage, de prendre un développement rapide. Aujourd'hui, la fonderie, gérée par M. Henri Faure et ses fils, comprend trois grands bâtiments dont la fabrication se borne uniquement à l'article de chauffage et de ménage, ce qui exige, pour qu'elle puisse se suffire à ellemême, un atelier de tôlerie, un d'émaillage, un de nickelage, une fonderie de cuivre et un atelier de galvanisation. Fonderie proprement dite. — 1° Atelier de modelage. —> Les différents modèles des fourneaux et leurs décorations sont d'abord exécutés par un modeleur qui fait une maquette en glaise ; avec celle-ci on fait un premier modèle en plâtre que l'on retouche, puis avec ce modèle en plâtre on en coule un autre en zinc, qui permet de fouiller soigneusement tous les détails; enfin on coule le modèle définitif en fonte, lequel est remis aux mouleurs. 2° Atelier de moulage. — Le moulage se fait entièrement en châssis, avec du sable d'Aiglemont et de Renwez. Celui-ci est d'abord broyé dans un moulin qui peut débiter environ 7 tonnes par jour ; le sable vieux repasse également dans des broyeurs à meules, où on lui ajoute du Tome XII, 1907.
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