Annales des Mines (1907, série 10, volume 11) [Image 324]

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NOTE SUR LE MINERAI DE FER SILURIEN

l'eau qui entre par les vieux travaux ; cette galerie débouche au jour dans une brèche ouverte dans le grès par un ruisseau. Une stationcentrale, avec moteurs à gaz pauvre, fournit l'électricité nécessaire pour le treuil électrique du puits et le chemin de fer électrique allant de la mine aux fours et des fours à la halte du Chatellier. Deux fours de calcination ont été construits, dont l'un a été rois en marche au début de 1907. Larchamp, Mont-en-Gérome. — Les prolongements à l'Est et à l'Ouest du gisement de la Ferrière et d'Halouze ont fait l'objet do deux concessions plus tardives instituées en 1903. L'une, Larchamp, est restée inexploitée pendant trois ans ; on on prépare la mise en exploitation. La seconde, le Mont-en-Gérome, appartient à la Société des Mines et Forges de Normandie ; elle n'a donné lieu encore à aucun travail, en raison de l'éloignement des voies ferrées et de l'amincissement de la couche vers le Sud-Est. Bourberouge et Mortain. — Le gisement, exploité longtemps et jusqu'en 1860 par fouilles superficielles, n'a encore rien produit dans aucune des deux concessions de Mortain et de Bourberouge, qui datent de 1902. L'éloignement du port naturel de Caen et la nécessité d'exporter par Granville avaient empêché jusqu'ici la mise en exploitation. La concession de Bourberouge a été louée en 1906 par M. de Poorter, armateur et négociant en minerai à Rotterdam ; on n'a encore pu que préparer le traçage de la couche. La concession de Mortain est toujours inactive. Le tableau ci-après résume quelques renseignements pour les concessions que nous avons passées en revue.

DE BASSE-NORMANDIE

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