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LES CALCAIRES ASPHALTIQUES DU GARD
de Saint-Je?n, demande rejetée d'ailleurs, à cause du peu d'importance des résultats acquis. Plus de vingt ans s'écoulèrent avant la reprise des recherches; la Société française attaque alors, en 1894, le sondage ri°l,-qui fut abandonné à la profondeur de 62 mètres, sans avoir rien donné ; ce sondage n° 1 se trouvait à 700 mètres au N. de Saint-Jean et à 200 mètres environ au S.-O. du puits d'extraction actuel, à quelques mètres à l'Ouest de la route de Saint-Jean à Barjac. — Presque au même moment, une Société aujourd'hui disparue, la Société des Asphaltes de 'France, commençait le sondage n° 2, à 175 mètres au Sud du précédent, qui, bien que poussé jusqu'à 100 mètres de profondeur, ne donnait pas de meilleurs résultats. Par contre, la reprise par cette même Société des travaux en 1872, à Avéjan, faisait rencontrer, à une profondeur de 12 mètres, une couche m d'asphalte de 0 ,00 de puissance, dans laquelle on forait une trentaine de mètres de galeries. Le calcaire était pauvrement imprégné de bitume, la teneur ne dépassait pas 4 p. 100; les travaux furent abandonnés et remblayés en 1895. Reprises plus tard, les recherches devaient trouver une épaisseur minéralisée de 12 mètres au point où, en 1895, on n'avait exploré que le toit du gisement. Tout ce qui avait donc été fait jusqu'ici n'avait donné que des indications plutôt mauvaises; on ne reprit les travaux qu'en 1903. La campagne de recherches commence alors par les sondages de la Société française Limited, de la Société des Asphaltes du Centre et du Val de Travers, aux environs de Saint-Jean-de-Maruéjols et d'Avéjan, et par des travaux par puits et galeries au Sud d'Avéjan par les deux dernières Sociétés. Des résultats sérieux étaient déj ;i obtenus quand la substitution, aux appareils de sondage employés, d'appareils Raky, permit, en 1904, unfr exploration plus profonde et plus rapide. On trouva alors,
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DES C ALCIARES ASPHALTIQUES DU GARD
le 29 février 1904, par le sondage n° 8 (fig. 8) de la Société du Centre, une couche asphaltique d'une puissance de plus de 10 mètres; l'approfondissement, après cette découverte, de deux anciens sondages (5 et 6) abandonnés, fit connaître (1904), en deux autres points, des minéralisations aussi riches. Deux autres sondages, 9 et 14, conduisirent à des résultats comparables, en 1904 pour le premier, en 1905 pour le second. On avait donc, de l'asphalte riche et exploitable dans la région 'entre Saint-Jean-dcMaruéjols et Avéjan, indépendamment du gisement déjà connu dans la concession de Saint-Jean. Dans cette concession, d'ailleurs, un sondage 10' atteignait, toujours en 1904, une zone d'une richesse analogue à celle des sondages précédents. Les heureux résultats obtenus encouragèrent à des recherches en d'autres points; c'est alors que l'on fit au Sud de Saint-Jean deux sondages qui ne trouvèrent rien ; qu 'au Nord deux attaques, celles de MM. Silliol et Bonnal de part et d'autre d 'un sondage n° 7, dont nottSi aurons à parler, effectué en 1904, n 'eurent pas meilleur sort, et que M. Barrillon, continuant plus au Nord les recherches qu'il avait commencées vers Auzôn, attaquait en août 1905, à l'Ouest de Saint-Jean, ce sondage n° 18 qui, poussé jusqu'à 466 mètres, traversa des horizons semblant être du lignite à 265 mètres et entre 426 et 447, sans trouver traces de bitume notables (*'). (*) Les horizons ligniteux de ce sondage sont au nombre de quatre; le premier aurait 0"',60 de puissance (264 ,90 à 205.50); Je second, 1~,65 (426,40-428,05;; le troisième, 0°,10 (429,90-430) ; le quatrième, "9 mètres, avec ce banc de calcaire de O'-^O (438,05 à- 447,05). Les aiatyses suivantes ont été faites sur des échantillons qui nous ont été communiqués (les numéros correspondent aux horizons); nous les donnons à cause de leurs résultats assez curieux. Humidilé Matières volatiles .. . Cendres Carbone fixe Nature du coke
I 4,4 ?\\1 52,3 21,2
U M
- 3,D
l'\S 33
fi
III 3;'» 3!),!) 23 ,8 33,1
il '•
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IV 2,4 38,2 27,4 32 ,0
pulvérulent, aggloméré, non boursouflé, à étlat métallique.
Tous ces échantillons coloraient très peu le sulfure de carbone.