Annales des Mines (1905, série 10, volume 8) [Image 312]

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COMPTE

RENDU

DE

QUELQUES

ESSAIS

RELATIFS

prévenir une élévation de pression : la remarque, si simple et évidente qu'elle soit, mérite d'être notée, car certains industriels se sont parfois mépris à cet égard. Quand la condensation n'est pas très active ou la conduite adductrice très étranglée, il faut de toute nécessité, pour qu'une dépression notable persiste entre le générateur et le récipient, qu'il y ait à partir de celui-ci un écoulement continu de vapeur. Toutes les fois qu'un tel écoulement intervient, la pression qui s'établit dans le récipient dépend à la fois des dispositions du tuyautage d'amont et de celui d'aval, en même temps que des refroidissements qui se produisent dans les différentes parties du système, et la question atteint son maximum de complexité. Elle ne redevient relativement simple que dans l'hypothèse où le fluide en jeu reste k peu près tout entier, d'un bout à l'autre de son trajet, à l'état de vapeur, sans éprouver de condensation notable ni dans les tuyaux, ni dans le récipient. Dans ce cas, le rapport suivant lequel se partage, entre la conduite d'amont et celle d'aval, la chute totale de pression, ne dépend d'une manière essentielle que des dispositions de ces conduites. Il est à remarquer que, pour des sections de passage et des formes et longueurs de conduite identiques, les pertes de charge sont plus grandes dans le tuyau d'aval que dans celui d'amont, à cause du plus grand volume de la vapeur détendue; on a identiquement :

et cette grandeur, pour q et d constants, est inversement proportionnelle à y. Cette circonstance tend à élever la pression dans le récipient. Les remarques précédentes suffisent à montrer les aspects caractéristiques du problème. On ne se propose

A

L'ÉCOULEMENT DE

LA

VAPEUR

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