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SUR UNE METHODE NOUVELLE
DE NOTATION DES ENCLENCHEMENTS
Représentation graphique des enclenchements. — M. Gruet a récemment fait connaître (Annales des Mines, 1903) le procédé ingénieux qu'il emploie pour faire ressortir graphiquement, dans le tableau à double entrée de la méthode de M. Massieu, les divers genres de relations établies entre les leviers; il remplace à cet effet les lettres N, m D, n, r, d, de M. Massieu, par des flèches ou des cercles placés sur des traits de connexion horizontaux reliant les cases d'une même ligne ; le tout tracé en rouge ou en bleu, suivant la position des leviers en cause. Bien que
traits sera tracé, à partir du point commun, en s'éloignant eu se rapprochant du symbole correspondant, suivant que le levier figure dans la formule de l'enclenchement en position droite ou en position renversée. On aura donc ici le signe l_. On aurait de même les signes f"\ J, ~|
dans les tableaux triangulaires des fig. 3 et 5 le mode L de notation que je propose fasse, à mon avis, suffisamment ressortir, par la simple c inspection des formules d'enL clenchements inscrites dans les cases, les différentes catégories de relations existant entre les leviers, il n'y aurait Fœ. 6. aucune difficulté à substituer à l'inscription des formules elles-mêmes dans les cases un mode de représentation graphique analogue à celui que M. Gruet adapte au tableau de M. Massieu. , Considérons par exemple la case placée au croisement des équerres a et b (fig. 6), et soit à y figurer l'enclenche-
n
ment | («N enclenche 6N). Convenons de figurer tout enclenchement par un signe formé de deux traits se croisant en un point de la case correspondante, savoir un trait horizontal affecté au levier (ici le levier b) dont le symbole est inscrit à l'extrémité de droite de la ligne, et un trait vertical affecté au levier (ici le levier a) dont le symbole est inscrit au bas de la colonne. Chacun de ces
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pour figurer respectivement les enclenchements ^> ab, — Pour figurer un enclenchement de passage, il suffirait de prolonger de part et d'autre du point de croisement celui des deux traits qui correspond au levier en mouvement : les signes J, J., h-, H, figureraient alors respectivement les enclenchements de passage - (b), a (b),
j(a),
b (a).
Les enclenchements indirects s'obtiendraient alors en composant deux à deux les signes inscrits dans une même équerre et où les traits afférents au symbole de cette équerre seraient dirigés en sens contraire; les deux traits de sens contraire s'annulant, il resterait deux traits formant un nouveau signe d'enclenchement, qu'il suffirait d'inscrire dans la case convenable (quatrième sommet du rectangle quia été défini précédemment). Soit, par exemple, le signe ~| inscrit dans la case commune aux équerres b et c ; en le combinant avec le signe de la case commune aux équerres a, b, les deux traits afférents au symbole b se détruisent, il reste deux traits, l'un s'éloignant de a, l'autre se dirigeant vers c, d'où le signe L. à inscrire dans la case commune aux symboles a, c. Avec ce mode de représentation graphique, le tableau triangulaire de la fig. 3 se changerait en celui de la fig. 7, que l'on pourrait d'ailleurs rendre encore plus parlant, si on y traçait en couleurs différentes dans chaque signe d'enclenchement, comme le fait M. Gruet pour ses traits de connexion, ses flèches et ses cercles, les traits partiels