Annales des Mines (1905, série 10, volume 8) [Image 56]

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NOTES

SDR

LES

ÉCOLES

D'INGÉNIEDRS

Les collections de minéralogie, géologie, gîtes minéraux, paléontologie et paléobotanique sont très développées et comparables en importance à celles de l'Ecole des Mines de Paris. La collection de métallurgie du fer occupe un vaste hall au rez-de-chaussée. Elle est des plus complètes. C'est d'ailleurs un véritable musée ouvert au public. L'école possède un certain nombre de laboratoires de chimie consacrés à l'analyse qualitative, à l'analyse quantitative, aux essais de voie sèche, aux analyses sidérurgiques. Mais il n'y a pas de laboratoire d'électricité ; les visites aux ateliers Siemens et Halske tiennent lieu de manipulations. Clausthal. — On procède actuellement d'une façon progressive à la reconstruction complète, sur place, de l-'ancienne École. La dépense totale prévue est de 600.000 marks. On a construit d'abord un nouvel «Institut métallurgique », qui a été mis en service pendant l'été 1904 et dont l'édification a coûté 200.000 marks, y compris l'aménagement intérieur. Construit à trois étages, il couvre une superficie de 600 mètres carrés . Au rez-dechaussée sont installés les laboratoires servant aux analyses métallurgiques par voie sèche et par voie humide, et destinés à tous les élèves, mineurs, métallurgistes et sidérurgistes. Le premier étage est réservé aux sidérurgistes. On y trouve d'abord une salle de cours, puis un laboratoire de micrographie, une salle d'essais mécaniques, une collection de matières premières et de produits sidérurgiques, une bibliothèque, une salle de dessin pour l'exécution des projets de sidérurgie. Le second étage est réservé aux métallurgistes (métaux autres que le fer). La disposition générale en est identique à celle du premier étage. Elle comporte encore une salle de cours, un laboratoire muni de fours à vent et de fours à gaz, un labora-

POOR

LES

MINES

ET

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MÉTALLDRGIE

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toire pourvu de fours électriques, un laboratoire d'essais par voie humide, une collection métallurgique. L'énergie électrique est fournie par l'usine municipale, qui peut donner au laboratoire un courant de 30 ampères sous 110 volts ou bien de 130 ampères sous 220 volts. L'École possède en outre une batterie de 48 accumulateurs que l'on utilise pour l'électrolyse ou pour le service des petits fours électriques. Le gaz est produit au moyen d'un gazogène spécial qui peut fournir 50 mètres cubes à l'heure. Les collections minéralogiques et géologiques sont assez intéressantes, mais fort à l'étroit dans les anciens bâtiments. Les mines fiscales du Hartz fournissant à l'École tous les échantillons minéralogiques au prix du métal contenu, la collection locale de minéraux du Hartz est des plus belles et des plus complètes. Une intéressante collection de gîtes minéraux n'a pu encore être classée et exposée, faute de place. Aix-la-Chapelle. — L'Ecole d'Aix est installée dans un véritable palais dont les frais de construction et d'installation se sont élevés à plus de 2 millions de marks. A côté du bâtiment principal, on a successivement construit : un laboratoire de chimie (1870) ; un laboratoire de chimie industrielle et de métallurgie (1876) ; un laboratoire d'électrotechnique auprès duquel on a groupé les appareils et collections se rattachant à l'exploitation des mines, au levé de plans, à la minéralogie et à la géologie' (1893) ; un laboratoire de mécanique appliquée (1897). Au moment de notre visite, on construisait enfin un magnifique laboratoire de métallurgie et électro-métallurgie, pour la construction duquel était prévu un crédit de 200.000 marks. Il a été inauguré au mois de septembre 1902. Le laboratoire d'électrotechnique est assez peu développé. 11 ne comprend que deux salles de dimension