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REVUE DES ACCIDENTS D'APPAREILS A VAPEUR
REVUE
qu'après plus de quarante-huit heures ; ce qui montre,
DES ACCIDENTS D* APPAREILS A VAPEUR
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Considérons successivement :
soit dit en passant, combien les études statistiques exigent
a) Les chaudières à vapeur, en comprenant sous cette
de circonspection : quelle donnée eût semblé plus for-
rubrique les réchauffeurs d'eau d'alimentation, les sécheurs
melle et plus nette
et surchauffeurs de vapeur ;
qu'un
nombre de morts ?
Il faut
cependant y regarder de près avant d'établir les compa-
b) Les récipients de vapeur réglementés.
raisons. Quoi qu'il en soit, le total des morts, compté comme en France, serait compris entre 102 et 177. En à).
supposant comme ci-dessus 120 000 chaudières, cela ferait entre Tels
0,85 et sont les
1,5 par 10 000 chaudières et
par an. Les accidents survenus dans l'emploi des chaudières à
chiffres à comparer avec celui de 2,2
afférent, pour la même période, aux accidents
causés
vapeur ont causé :
en France par les générateurs des industries diverses, abstraction faite
—■ CHAUDIÈRES.
Durant les 15 années 1865-1879 Durant les 21 années 1880-1900
des chemins de fer et de la Marine
nationale.
34b morts 480 825 morts
Nous devons donc faire de nouveaux efforts. Pour voir à quelles causes il faut surtout s'attacher,
La moyenne est 23 par an, tant pour l'ensemble des
interrogeons dans leur détail nos bulletins d'accidents.
quinze années 1865-1879, qui correspondent à peu près
La répartition des morts par causes ne ressort pas im-
»« temps d'application du décret du 25 janvier 1865, que
médiatement des résumés numériques qui terminent les
pour l'ensemble des vingt et une années suivantes, pen-
bulletins annuels, car ces résumés classent par causes,
dant lesquelles la surveillance administrative a eu lieu
non les victimes, mais les accidents ; dans cette classifica-
conformément au décret du 30 avril 1880 : ce qui veut dire qu'il y a eu, en moyenne, de la première de ces longues périodes à la seconde, une amélioration proportionnelle à l'accroissement de la production de la vapeur. ^ plus, si l'on partage en deux la période 1880-1900, 1 on constate :
tion, un accident est
parfois attribué simultanément à
plusieurs causes, de sorte que, dans le tableau relatif à chaque année, le total des causes dépasse de quelques unités celui des accidents. Pour arriver à une répartition des morts entre les causes, nous avons dû reprendre les accidents un à un et, quand l'accident était rapporté à
Durant les 10 années 1880-1889. .. . . Durant les 11 années 1890-1900
plusieurs causes concurrentes, choisir celle qui paraissait la plus essentielle ou faire un partage du nombre des victimes, quitte, dans ce dernier cas, à introduire îles
281 morts 199
s
calculés, les nombres qui vont suivre n'ont sans doute
°it, en moyenne, 28 morts par an pendant la première Moitié et 18 seulement pendant la seconde, tandis que accroissement de la production de vapeur n'a jamais
qu'une valeur approximative; mais nous espérons qu'il'
cessé.
fractions qui se noyaient ensuite dans les totaux. Ainsi
reflètent avec une suffisante exactitude la physionomie des faits.
La répartition par causes, effectuée comme il a été ex
pliqué plus haut et calculée par périodes de cinq ans