Annales des Mines (1902, série 10, volume 2) [Image 103]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

198

NOTE

SUR

UNE

INTERPRÉTATION

MECANIQUE

DES

feulera du mouvement, et le postulat donl nous avons fait usage peut être

invoqué aussi légitimement

que

à

donc point

y,

199

THERMODYNAMIQUE

fendre également intégrable le travail externe. On n'a traduit les conditions

des

phénomènes na-

turels.

l'intégrale représentant l'entropie, on

remarque que L est une fonction quadratique des

LA

Pour donner une forme intégrable à l'entropie, il a fallu

des

équations de conditions entre paramètres. Pour arriver

PRINCIPES DE

de

sorte qu'on a :

Théorie de Clausius. — Clausius(*) ne considère pas, comme

IL = !</ -—

dq

dant

Dans le cas d'un seul paramètre, iJL

Helmholtz,

leur

conduit

les points matériels des corps pen-

transformation,

d'un

état

à

un

dans le mouvement qui

autre.

Il

suppose

état de mouvement stationnaire, puis un

2L

un

les

premier

second infini-

ment voisin, et compare les quantités d'énergie de ces

dq ~~ q '

deux états. Il admet qu'il y a une fonction des forces; cl l'équation de Lagrange donne

(inc. dans chaque mouvement, les points décrivent une tra-

jectoire fermée, qu'il y a un très grand nombre de points

p

+fy<* <'P I

décrivant

dp

des trajectoires semblables et

se trouvant

à

chaque' instant en tous les points de ces trajectoires.

i

= d . log

étant la durée d'une

révolution, on pose

t — iy \

dans

l'état voisin du corps, le même point suit une trajectoire voisine de la première; et on appelle points corresponOn admet que L ne dépend pas directement de seulement de

y.

de sorte que

~jj

p,

mais,

minés est nul.

signent les modifications subies par toutes les quantités

représente l'énergie rfE fournie au

premier

pie.,

membre

à

à

un point, en passant au point correspondant

de l'autre trajectoire. Sans qu'il soit nécessaire de tailler les calculs, on a identiquement :

-^-^(/.log^-j.

l'extérieur; si L est proportionnel

qui sont déter-

par une même valeur de ç. i.r, îy, îz, etc., dé-

relatives

Il reste

ï*qdt

dants, dans les deux trajectoires, ceux

système par

d (dx . \ d*x dt , i dt . Zx x + ) = 1^7, * â s; 0

if [dï

la température, le

/(teV ,

Uj

+

dé-

fd.vY „ /dt\ 0 \dl) te j "

représente bien la variation de l'entro-

et le second membre est une différentielle exacte.

Mais, avec les hypothèses admises, l'énergie r/E. fournie au système, serait aussi une différentielle exacte. Car L est une fonction quadratique de

y,

Vqdt

prend la

annule, les autres intégrales donnent la moyenne du

coefficient de

do;

il reste, en divisant par

— i

et

re-

indépendante de //, et

il n'y a qu'un paramètre; L est donc de la forme avec A constant ; et

En multipliant par ih et intégrant, le premier membre s

forme 2hqpq

hq~

{*} Journal de Vhysique, t. I,- 1872, p. 72; d'après les Annales de J0endorf, CXL1I, 142.

1 0r