Annales des Mines (1902, série 10, volume 2) [Image 45]

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EXPÉRIENCES ET THÉORIE SFR LE TUBE DE PITOT

ET SUR LE MOULINET DE WOLTMANN

neuse. L'axe du moulinet avait été rapproché autant que possible de l'arête inférieure de cette plaque. « Les résultats obtenus par cet essai, reportés graphiquement, paraissent bien étranges par rapport à ceux qui vous ont été remis dernièrement, ■ « En général, on reconnaît à première vue que le moulinet fixé à cette forte tige présente des mouvements rotatifs beaucoup plus irréguliers qu'avec le tuyau à gaz de faible diamètre. « Les sinuosités de la courbe pour les vitesses moyennes du moulinet, indiquées distinctement par les essais n os 12 et 13. s'accentuent fortement à l'essai n" 14. Si l'on étudie plus attentivement les essais faits sous la direction de M. le IV Schmidt, à Munich, publiés dans l'organe de la Société des Ingénieurs allemands (n 05 31 et 32, t. XXXIX), on trouve ces mêmes sinuosités dans plusieurs de ces observations, notamment dans celles faites pour le moulinet n° 7. Malheureusement, une partie des séries d'essais de Munich cessent exactement au point où l'on devrait constater une aberration du mouvement normal, ou le retour à ce dernier.

parcours, et en ordonnées, le nombre de tours correspondant à une base d'une longueur donnée. La courbe qui en résulte serait nommée la courbe des vz. <( La série des points obtenus de cette manière pour la courbe des vz ne présente pas, au sommet, une telle accumulation, comme celle delà courbe des zT; les points se répartissent plus régulièrement; la diminution du nombre de tours pour les vitesses moyennes est indiquée plus clairement, et enfin les lacunes dans les observations pour les vitesses plus considérables s'aperçoivent plus facilement, « Il en est de même pour la détermination analytique des équations du moulinet; l'emploi de la courbe des vz, comme base du calcul, est préférable à la méthode de M. Schmidt , méthode qui présente souvent des difficultés quand il s'agit de trouver la courbe, ellipse ou parabole, qui doit raccorder les points d'une série.

« M. le l) r Schmidt fait remarquer que, pour l'examen des observations, le t emps employé pour le parcours d'une base de longueur déterminée a été porté en abscisses et le nombre de tours du moulinet en ordonnées. (La courbe obtenue ainsi a été désignée dans notre graphique comme courbe des zT.) « En employant cette méthode, on observe, en tenant compte du diamètre du tuyau, pour le nombre des tours correspondant à des vitesses de 2 à3 mètres, une dépression en forme de pointe au sommet de la courbe. « A mon avis, il serait préférable de porter en abscisses les vitesses, en mètres par seconde, observées pendant le

« Pour les vitesses moindres que 0 m ,05, qui, du reste, n'ont aucune signification pratique , la courbe des zT montre une inflexion marquée, qui ne figure pas dans les graphiques de M. le D 1' Schmidt et qui ne s'exprime pas non plus dans ses formules. « M. l'Inspecteur K. Schmidt, àDantzig,fait voir, dans le numéro 43 (t. XVII) du Centralblatt fur Baaverwaltung, qu'il a dû reprendre, dans le port de Dirschau, les essais avec un moulinet qui avait été examiné à Munich. « Nous nous permettrons de faire observer encore que la régularité de la série des points relevés pourrait être augmentée, s'il était possible d'opérer avec des vitesses plus constantes. L'emploi d'un wagonnet mis en mouvement k bras d'homme ne permet pas, même avec un personnel exercé, d'obtenir des vitesses constantes, surtout lorsqu'il s'agit de vitesses moyennes.