Annales des Mines (1902, série 10, volume 1) [Image 260]

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RECHERCHES

SUR LES ACIERS

A HAUTES TENEURS

AU NICKEL

pas, et n'accuse plus un abaissement du point de transformation suivant la même loi ; ce sont des symptômes de non-homogénéité. L'échantillon (111) a donné, aux essais à la traction, les résultats qui suivent : TABLEAU XXXVII.

TRAITEMENTS

subis par les échantillons

LIMITES

RÉSISTANCES

d'élasticité par à la rupture par mm. carré mm. carré

. kil. 28.7 24,9

,

kil. 62,0 61,

i

ALLONGEMENTS

STRICTIONS

p. 100 à la rupture

S — s. —g- X 100 .

38,536,0

f»2 46

Les propriétés mécaniques sont analogues à celles des alliages nickel-chrome, ou des aciers au nickel n'ayant pas subi la transformation irréversible. Alliages nickel-fer. — Los aciers au nickel à très hautes teneurs en nickel étant considérés comme du nickel auquel a été additionné du fer, ce qui a été constaté au sujet de la position de leurs points de transformation peut être exposé sous la forme suivante : les points de transformation réversible s'élèvent, à mesure que la proportion de fer augmente, jusqu'à ce que cette proportion atteigne environ 30p. 100, après quoi ces points de transformation s'abaissent. Ils suivent donc d'abord une loi particulière, mais n'en finissent pas moins par suivre la loi constatée pour les additions de chrome et de manganèse, puisqu'ils s'abaissent à mesure que la teneur en fer augmente lorsque la teneur en for dépasse 30 p. 100. Les alliages nickel-chrome et nickel-manganèse subissent la transformation réversible dans les mêmes conditions que les aciers au nickel réversible. Le diagramme (fig. 12) résume nos constatations rela-

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