Annales des Mines (1902, série 10, volume 1) [Image 235]

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A HAUTES TENEURS

RECHERCHES SUR LES ACIERS AU NICKEL

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Ion (60) s'adoucit par la trempe, à tel point que son allongement à la rupture passe de 40 p. 100 à 59,3 p. 100, et que sa limite d'élasticité descend de 50,8 kilogrammes par millimètre carré a 38,8 kilogrammes ; sa résistance à la rupture, de 83 kilogrammes par millimètre carré, à 72,7 kilogrammes. Il est difficile de mieux mettre en évidence l'action très considérable que peut avoir dans certains cas le carbone, accompagné, il est vrai, d'un peu de manganèse, sur les propriétés mécaniques de l'acier. On remarquera, notamment, que l'acier (64) est sec et le devient encore davantage par la trempe, tandis que l'acier (60), relativement doux, devient encore plus doux par la trempe. Dans le groupe IV, teneurs en nickel de 24 p. 100 environ, les deux premiers échantillons, (52) et (50), ont subi la transformation irréversible, mais leurs points de transformation ne sont pas très éloignés de la température ordinaire ; c'est pourquoi la trempe ne modifie pas beaucoup les limites d'élasticité et les résistances à la rupture, et augmente un peu les allongements p. 100 à la rupture. Il n'en est plus de même lorsque la teneur en carbone Continue à augmenter. Les aciers (57) et (56), teneurs en carbone 0,415 et 0,640, non magnétiques à la température ordinaire, se font remarquer par leurs grands allongements à la rupture; ils s'adoucissent nettement par la trempe. Le dernier échantillon du groupe (46), dont la teneur en carbone et la teneur en manganèse, 0,850 et 1,415, deviennent élevées, et qui ne subit pas ki transformation irréversible, même dans l'air liquide, s'adoucit encore par la trempe, mais son allongement p. 100 à la rupture est moindre que celui des échantillons précédents, et sa limite d'élasticité est plus élevée. L'influence durcissante du carbone tend à se manifester; il est vrai que celle du manganèse vient s'y ajouter.