Annales des Mines (1902, série 10, volume 1) [Image 27]

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RECHERCHES EXPÉRIMENTALES

vergente de 9°, la courbe expérimentale CD s'écarte beaucoup de la courbe théorique, particulièrement du côté de l'origine. Il semble qu'il y a eu dans la série de mesures relative à cette tuyère une cause d'erreur systématique. Les résultats accusés par les deux orifices en mince paroi se laissent assez bien grouper autour de la courbe EF tracée sur la Pl. IV. Si on prend le rapport entre les ordonnées de cette courbe et celles de la courbe AB relative aux tuyères convergentes, ainsi que nous l'avons fait pour la vapeur d'eau, on trouve des chiffres qui croissent linéairement, c'est-à-dire que les points qui représentent ces rapports et qui sont marqués sur la figure se rangent très exactement sur une ligne droite GH tangente à la courbe EF de l'orifice en mince paroi. L'ordonnée à l'origine de cette droite est de 0,629, tandis que Hirn a trouvé, par l'expérience directe, que le coefficient de dépense des orifices en mince paroi pour de faibles chutes de pressions était de 0,633. Si maintenant l'on compare les courbes ainsi tracées pour l'écoulement de l'air à celles que j'ai obtenues pour l'écoulement de la vapeur d'eau, on constate que ces courbes sont tout à fait analogues, et elles se superposent presque. Il y a toutefois cette différence que le maximum P

des courbes a lieu théoriquement, avecl'air, pour ^=0,526, tandis que, avec la vapeur d'eau, il se présente pour = 0,58; on remarque aussi que la droite qui représente le rapport du coefficient de dépense des orifices en mince paroi à celui des tuyères convergentes se tient, pour la vapeur, à 2 p. 100 au-dessus de la droite correspondante pour l'air. Cette différence est-elle due aux erreurs d'expériences, ou tient-elle à la différence des natures des fluides? line semble pas actuellement possible de répondre à cette question.