Annales des Mines (1901, série 9, volume 19) [Image 299]

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COMMISSION DES

SUBSTANCES EXPLOSIVES

BOURRAGE

DES

COUPS

DE

MINE

571

m

résistant, de forme parallélipipédiquc de 0 ,65 de côté et 0 m ,90 de hauteur. Les briques qui formaient les parois du canal central avaient été grossièrement taillées et présentaient de nombreuses rugosités.

NATURE

DATES

du

des

bourrage

essais

- ai

b =

o

C

de

-

l'explosif

cm. Sable ordinaire. . 14 décembre 1Î10Û (temps chaud) Argile plastique. id. 5

anv ier

Sable ordinaire..^ j , .(temps très froid) Argile plastique. id.

n

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%\l \iS. x s.

si

1

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i Plan.

Coupe verticale suivant cd. FIG.

2.

Une expérience préliminaire ayant montré qu'on pourrait faire détoner une cartouche de 50 grammes de grisounite-roche au centre d'un pareil bloc sans briser le plomb, on opéra sur ce poids d'explosif, qui se rapproche un peu des charges pratiques. Le bourrage, de 60 centimètres environ de hauteur, ne pénétrait que de 6 centimètres dans le plomb et se trouvait presque tout entier dans la maçonnerie de briques. Quant à l'explosif, il détonait au milieu du plomb, et le globe obtenu pouvait, par suite, se mesurer facilement avec beaucoup d'exactitude. On a obtenu les résultats suivants :

% O

NATURE

Sa O « a.

îia?

-a =>

-o

s o

cm3

«r-

01

Grisounite roche Favier id.

58

id.

50

1,5

1325

58

id.

50

1,5

1208

01

OBSERVATIONS

50

1,5

1519

50

1,5

1440

La maçonnerie est entiè-| rement détruite, id. Partie supérieure de lai maçonnerie séparée enl 4 morceaux. id.

Dans ces nouvelles conditions d'expériences, qui se rapprochent davantage des conditions pratiques, le bourrage au sable s'est montré supérieur au bourrage à l'argile plastique. En résumé, il résulte des essais de la Commission que les matières' constituant les meilleurs bourrages sont variables avec les conditions d'emploi. Il est donc difficile d'attribuer une supériorité marquée à l'un quelconqué des types de bourrage étudiés. Toutefois, il semble que, dans la pratique, le sable ordinaire est préférable à l'argile, contrairement aux conclusions qu'on aurait pu tirer des essais dans les blocs Abel. II.

COMPARAISON DES BOURRAGES AU POINT DE VUE DES DANGERS DE DÉBOURRAGE.

Les essais résumés dans le chapitre précédent montrent que l'on a toujours eu débourrage dans les blocs Abel, même avec des charges faibles (10 grammes d'explosif; et des hauteurs de bourrage considérables, allant jusqu'à 80 centimètres. Les blocs de plomb, dans lesquels aucune fuite de gaz ne peut se produire, se prêtent donc mal à la comparaison des différentes- matières au point de vue du débourrage.

POILS

l'amorce fulminate