Annales des Mines (1901, série 9, volume 19) [Image 243]

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ÉTDDE DU FONCTIONNEMENT ÉCONOMIQUE

Par suite, l'expression du rendement thermique est égale à 635,3

k

(606,5 + 0,305T, — T 2 )

pour le cas de la vapeur saturée, et à 635,3 k [606,5 + 0,305T ( — T 2 + C s (T, — T,)]

pour le cas de la vapeur surchauffée. La détermination du rendement spécifique peut se faire en divisant le rendement thermique du cycle de la machine . essayée par le rendement thermique du cycle de la machine parfaite correspondante. Le rapport anglais donne, pour calculer le rendement thermique de la machine parfaite, des. formules approchées et des courbes déduites de ces formules. Mais nous ferons observer que l'abaque construit par M. Râteau (*) et qui fournit la consommation exacte de vapeur par cheval correspondant au cycle de la machine parfaite, permet d'obtenir directement le rendement spécifique. L'emploi de cet abaque pour cet usage est d'autant plus commode que, pour beaucoup d'applications, le rendement spécifique qui caractérise la valeur des dispositions spéciales de l'appareil essayé est le seul qui présente de l'intérêt. De plus, les résultats obtenus par cette méthode ont l'avantage d'être rigoureusement exacts. Pour les machines k vapeur saturée, l'application de l'abaque Râteau est immédiate. Il suffit de diviser la consommation K déduite de cet abaque par la consommation k mesurée sur l'appareil essayé. Pour les machines à vapeur surchauffée, il est nécessaire d'apporter une correction. Or nous nous proposons

DES MACHINES A VAPEUR A DÉTENTE SUCCESSIVE

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de montrer que' cette correction peut être obtenue très simplement à l'aide d'un deuxième abaque. Cherchons à déterminer la consommation K' de vapeur par cheval de la machine parfaite dont la vapeur est surchauffée de la température T, à la température T„ la consommation K de la machine à vapeur saturée fonctionnant entre les températures T, et T, étant donnée par l'abaqu'e Râteau. Reprenons les notations ci-dessus et désignons par q le nombre de calories supplémentaires par kilogramme d'eau transformées en travail par le fait de la surchauffe. La quantité de chaleur transformée en travail par kilo63o 3 gramme de vapeur est égale à -—~ pour la machine à vapeur saturée et à

pour la machine à vapeur sur-

chauffée. On a donc l'équation

,6 B,

ï .v (1)

635,3 ; _ +g

=

635,3 _.

q est représenté par l'aire hachée

BB'B'jB, (fig. 3). On a donc :

Q = Os /

(T

J Ts

FIG. 3.

T?) T

if 8

  • '/

rfT = C [(Ts - T log T,) - (T, - T log T,)j 2

s

2

et, si l'on pose (2)

2/=T-T

2

logT,

on a (*) Voir Annales des Mines (février 1897; p. 5 et suiv.).

q = Cs {y s — Vil—GsAy.

Pour chaque valeur attribuée à T, l'équation (2) rêpré-