Annales des Mines (1900, série 9, volume 18) [Image 270]

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NATURE

NATURE

DATE

et situation de l'établissement de où l'appareil l'accident était placé

forme

et destination de l'appareil Détails divers

CIRCONSTANCES

C ON SÉQUENCE S

CAUSE PRÉSUMÉE

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après chômage prolongé, en 1893. Le combustible était sulfureux. Une fuite de rivure a dû être l'origine de la corrosion. Le flux d'eau et de vapeur fit une brèche dans la maçonnerie du fourneau, dispersant les briques et soulevant les tuiles de la toiture. Manufacture de caoutchouc à Paris.

2 sept.

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3 sept.

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Battage de grains à Durdat-^

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Mauvais état des boulons de Récipient à vulcaniser placé horizonta- Détachement violent du couvercle par Dégâts purement mafixation du couvercle, affectériels. suite de la rupture de ses boulons lement, de 1 mètre de diamètre et tés de fissures par suite de d'attache, 1 m ,51 de longueur. Capacité, 1 *3 ,216. la répétition des efforts exaLa pression de vapeur n'était, paraitTimbre, G kilogrammes. Le cougérés auxquels- ils étaient il, que de 2 kilogrammes.

vercle amovible s'appliquait par son soumis. bord sur une cornière formant col- Le métal des boulons ne semblait pas lerette autour de l'ouverture de la de mauvaise qualité; mais leurs sections de rupture montraient de partie fixe ; les boulons de fixation, graves fissures anciennes. La clef au nombre de 2 H , étaient espacés de serrage avait 0 m ,50 de longueur ; d'axe en axe de 145 millimètres ; ils or, un effort de 15 kilogrammes étaient en fer de 20"",5 de diamètre exercé au bout d'un levier de 0 m ,4o au fond du filetage avec pas de devait produire (pour un coefficient 3 millimètres. de frottement de 0 m ,175) un effort, suivant l'axe du boulon, ég;al en moyenne à 8^,28 par millimètre carré. Si la pression ne dépassait pas 4 kilogrammes par centimètre carré dans le récipient, les boulons avaient à supporter en moyenne, suivant l'axe, un effort de : 8,28 + 4,10 = 12 k s,38 par millimètre carré. Ce calcul ne tient pas compte des efforts de torsion.

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Surchauffe consécutive à unej Chaudière locomobile horizontale, à Déformation et rupture de la partie Un enfantlég-èroment. insuffisance d'alimen laition . j brûlé. supérieure du foyer (Pl.XX,////. 10 flamme directe, avec loyer intérieur J_a forme de l'appareil' pre- 1 et 11). Une dumi-heure après la mise DétfUla matériels concylindrique et tubes à fumée en prot»il d'ailleurs d une m« nu- rv j HIHIUIII en l'ineunen mm-olic, li; tu lu-' "-n verra n'indt\ loDfgement. Surface ^ du chauffe, ■ dune araiira

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Le lover, de 0"*,53 de diamètre et.0 M .7fi do longueur, en tôle de 8 millimètre: avait sa g-énérafrice supérieure haut placée dans le corps cylindrique. Le tube en verre, incliné, avait le centre

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le faisceau tabulaire, entraînant hors de la chaudière une partie du combustible, d"où des flammèches qu allumèrent un incendie.

su lrouvn.it placée dunn le corps cylindrique lu fçénéralrice supérieure du loyer.

de sa bague inférieure et celui de sa bague supérieure respectivement à O^OS et 0 œ , 14 au-dessus de cette génératrice. 4 sept.

Fabrique de graisse comestible à .Marseille (Bouches-duRhÔne).

5 sept. à décortiquer les graines à Camaret ( Vaucluse).

■ouilleur réchauffeur, chauffé en se- Déchirure du bouilleur réchauffeur su? Une personne qui se Corrosion extérieureprofonde, au contact d'un bouilleur trouvait près de cond parcours et associé à une l m ,75 de longueur, suivant une géréchauffeur avec une muchaudière horizontale à foyer exténératrice de la région inférieure, le la chaudière rette de maçonnerie. été mortellement rieur. — Le corps de chaudière long de la ligne du contact du métal brûlée. L'éventualité de cette détérioavait l m ,18 de diamètre et G mètres avec l'un des côtés de la murette. ration était d'autant plus à de longueur. — Le réchauffeur lui La tôle y était réduite par corrosion prévoir que cette murette était relié par un cuissard de 0 m , 487 à 1 ou 2 dixièmes de millimètre était soumise à des causes de diamètre, et reposait sur un d'épaisseur. particulières d'humidité. long support longitudinal consistant Les carneaux du réchauffeur étaient à m eu une murette de 0 ,25 de largeur 1 mètre en contre-bas du sol de qui séparait les deux carneaux de l'usine; déplus, le quartier où était retour de flamme (Pl. XX, fig. 12 situé l'établissement avait été plusieurs fois inondé, et la nappe d'eau à 14). Timbre, G kilogrammes. souterraine s'y trouvait à une faible Installée en 1879profondeur au-dessous du sol. Ces causes spéciales d'humidité pouvaient joindre leur action à celle de la vapeur d'eau et d„ l'acide sulfureux des fumées. Chaudière horizontale à foyer intérieur Rupture et fragmentation de la partie Chauffeur légèrement Surchauffe produite par »n manque d'eau. brûlé et contu supérieure du foyer. constitué par un corps cylindrique sionm horizontal traversé de part en part La chaudière a été projetée à 16 18 mètres de son emplacement: trois par un tube foyer; les gaz chauds, lambeaux du ciel du foyer ont été après avoir circulé dans ce dernier, faisaient retour le long du corps de retrouvés en divers points. la chaudière qu'ils chauffaient ex- La chaudière avait été abandonnée la nuit avec un feu couvert, mais le térieurement. Capacité, 2 mètres registre avait dû être laissé partielcubes. lement ouvert, de sorte que la presEprouvée en 1875 au timbre de 5 kision s'éleva et que les soupapes logrammes et en 1898 (après chômage de plus de dix ans) à 4 kilo- soufflèrent: une partie de l'eau fut ainsi vaporisée; le lendemain matin, grammes.

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