Annales des Mines (1900, série 9, volume 18) [Image 263]

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NATURE

NATURE

DATE

• et situation de l'établissement de où l'appareil l'accident était placé

forme et destination de l'appareil Détails divers

CAUSE PRÉSUMÉE

CIRCONSTANCES

CONSÉQUENCES

de

de

de

l'accident

l'accident

l'accident

O

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prévu à peu près à mi -hauteur du réservoir supérieur, lequel était chauffé sur toute sa surface. Usine d'électricité à Reims (Marne).

6 février

Fissuration et finalement rupChaudière du système du Naeyer, de Un pot double de la façade avant a Dégâts purement mature d 'un boulon à ancre tériels. violemment quitté son siège et frap92 mètres carrés de surface de destiné à maintenir l 'un des pant contre la porte de boîte à chauffe et 5 mètres cubes de capaassemblages non autoclaves tubes a brisé cette porte. L'un des cité. Timbre, 12 kilogrammes. Elle de la façade de la chautrois boulons à ancre (celui du miprésentait, au bas de son faisceau dière. Cette fissuration et lieu) qui correspondaient aux trois tabulaire à l'avant, un collecteur çette rupture paraissent deorifices du collecteur s'élait rompu horizontal dont la communication voir être rattachées princiau ras de la face du collecteur ; la avec les trois boites rectangulaires palement aux dispositions section portait trace de fissure anplacées au dessus était réalisée au de l'appareil et aux efforts cienne sur moitié environ de son moyen de trois tampons extérieurs de serrage auxquels on étendue (Pl. XIX, fig. 11 à 13). (ou pots) doubles. Le collecteur était avait pu se trouver conduit percé de trois orifices sur chacun Il est à remarquer que l'ancre de ce à raison même de ces disboulon portait d'un côté sur un pot desquels s 'appuyait, par l'intermépositions. (Voir l'accident double que l'on avait à enfoncer diaire d 'une bague biconique, l 'oudu 24 octobre 1898.) verture inférieure d 'un pot double ; pour obtenir l'étanchéité du joint, de l'autre sur un point fixe

donc, la pression nécessaire à cet assemlorsqu'on serrait l'écrou terminal blage était obtenue parl'action d'une dont était coiffée l'ancre, le mouveancre dont une branche porte sur la partie inférieure du pot double, ment d'enfoncament du pot tendait à déverser le boulon, d'où l'effort de et dont l'autre branche porte sur flexion dans sa section d'encastreune masselotte appuyée elle-même ment, c'est-à-dire au ras de la face contre la paroi du collecteur ; le boulon qui constitue la tige de cette du collecteur. La veille de l'accident, la bague biconique de l'assemblage ancre est vissé dans la paroi du avait été remplacée pour cause de collecteur ; il porte près de son pied fuite. un écrou qui vient faire appui sur le collecteur.

i 117 février 1 l 1 \ \

Fabrique de produits rêfracla\ren a (Gard).

Chaudière horizontale senn-tubulairc à Déchirure de la partie antérieure du bouilleur de gauche, sur 0 m ,90 de deux bouilleurs. Surface de chauffe, longueur. i 3S mètres carrés ; capacité .^"3 ,5 ; L'ancident «'est produi t très peu de \ tiinbn-, 7 kilogrammes. Construite i ■ ■ 1 1 i> ■• .. | ■ i ■ uni; constatation d Impol1 en 1892 en tôle de fer de bonne quaHibiliLA d'obtunir uns preBxioii «iim-

tube de verre. Un second tube de verre, qui n'était d'ailleurs pas disde manière à. présenter, par rapport au premier, l'indépendance exigée par le règlement, était cassé

posé

Dég-âts purement ma- Surchauffe consécutive manque d'eau. tériels et fort peu importants.

à

un

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rupture ne correspondait a auc diminution d'épaisseur. Le bouilleur déchiré présentait sur une grande étendue les colorations caractérii tiques de surchauffe.

et n'avait pas été remplacé depuis huit jours avant l'accident. 26 février

28 février

Grue flottante sur la Saône à Lyon (Rhône).

Usine d'électricité d'un magasin de nouveautés à Paris.

Chaudière verticale à foyer intérieur et Rupture du ciel du foyer, qui s'est Dégâts purement ma Excès de pression agissant sur un ciel de foyer qui se tériels . fendu à peu près en suivant un diabouilleurs croisés (Pl. XIX, fig. 14 trouvait affaibli par suite mètre ; la ligne de déchirure pas: et 15). Surface de chauffe, y mitres de la vétusté de l'appare" par plusieurs trous de rivets de carrés. Capacité 1 m 3,425. Timbre, l'embase de la cheminée (Pl. XX. 6 kilogrammes. Le corps cylindrique fig. 16). mesurait l m ,32 de diamètre ; le foyer, l m ,12; le ciel du foyer, fait d'une La chaudière était, lors de l'accident, tôle de 13 millimètres et de forme livrée à elle-même, pendant le déjeuner des ouvriers. Elle a été, par générale médiocrement bombée, était la réaction de l'écoulement de la embouti à son pourtour, de manière à vapeur, lancée en l'air, et est se raccorder avec, la partie cylintombée sur le chemin de halage. drique du foyer. Il recevait la cheminée par un trou sur les bords duquel était rivée la tôle de la cheminée, emboutie sous la forme de bord tombé. La calotte supérieure de l'enveloppe en tôle de 12 millimètres était médiocrement bombée. Age et origine mal connus. Le manomètre étaitinexact (en retard de 1 k ,5) et les soupapes étaient calées. Les essais de traction effectués sur la tôle après l'accident ont donné de très mauvais résultats d'allongement. Chaudière du système Belleville, com- Ouverture sur 0 m ,25 de longueur, d'un tube (le 6 e à partir du bas) de prenant 9 éléments de lfi tubes de l'élément extrême du côté de l'arri72 millimètres de diamètre et 5 milvée de l'eau. L'ouverture s'est faite limètres d'épaisseur. en dehors de la soudure et suivant une génératrice distante angulairement de 45 degrés de la génératrice inférieure. Le tube avarié et ceux

Néant.

Surchauffe de l'élément, laquelle peutavoir été causée par une obstruction donton n'a plus retrouvé les traces au cours de l'enquête.

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