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366 THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA MACHINE A VAPEUR
THÉORIE MATHÉMATIQUE DE, LA MACHINE A VAPEUR 367
totalement le cylindre. Il en résulte que les parois che-
SIX EXPÉRIENCES.
SÉRIE 3.
Vapeur saturée, sans enveloppes, sans condensation, double action, pies-
sion 4kg,5 absolus. Rapport de détente variant de 4 24 a.
1
4
220 t0/0,
par minute. TEMPÉRATURE NUMÉROS
RAPPORT
des ADMISSION
de
DE LA VAPEUR
maxima
minima
de
la paroi sur celle
de la paroi
vdae
peur
I
40,67
115°
1200,8
5°,8
2 63 ,
115 ,5
122 ,3
6
116 ,5
131
14 ,1
1,72
118
135 4
17 ,4
5
142 ,
118 ,6
135,1
16,8
3
1 ,21
119 ,2
137 ,6
18 ,4
1
46
7
47
rd
3 5
2 51 ,
1-U
i 1
4.9
la vapeur
da la
température TURC
de
détente
EXCÈS
TE,,,,,,,,-
TURC
moyenne
expé-
rances
48
TEMPÉRA-
50
i
51
7
144°
102°
De ces expériences se dégagent les conclusions suivantes 1° La température de la paroi est toujours notablement plus élevée que la température moyenne de la vapeur ; 2° La température de la paroi augmente avec le degré d'admission
3° Que le fonctionnement ait lieu avec ou sans condensation, cela ne paraît exercer qu'une très faible influence
sur la température de la paroi, toutes les autres conditions restant les mêmes ;
40 Une surchauffe restreinte de la vapeur n'exerce pas non plus d'influence notable sur la température de la
misées ont une température ne différant que de 2 ou 3° de
la température maxima de la vapeur. Donc, quand les enveloppes sont remplies avec la vapeur de la chaudière, les parois sont sensiblement aussi chaudes que la vapeur.
MM. Callendar et Nicolson ont effectué tout récemment (*) des expériences sur le même objet en perfectionnant la méthode de Donkin par l'emploi de thermomètres électriques concurremment avec celui des thermomètres ordinaires. Ils opéraient sur une machine à un cylindre ayant 0'1,2667 de diamètre et 0m,3048 de course, muni d'une distribution à double tiroir du type Porter. La température de la paroi à différentes profondeurs était relevée à l'aide de couples thermo-électriques établis de la façon suivante Les éléments du couple sont constitués par la fonte du cylindre lui-même et des fils de fer forgé ; les trous sont
forés dans le métal à des distances de la surface intérieure soigneusement mesurées. Les fils de fer, dûment isolés, sont reliés à deux rondelles de fonte prises au fond du trou, ce qui constitue la jonction chaude. La jonction froide est faite aussi avec des rondelles découpées
dans tin barreau de fonte provenant de la même coulée que la fonte du cylindre. Sur le circuit est intercalé un galvanomètre et, les observations devant être recueillies en un temps très court, on emploie la méthode de compensation de Poggendorf. Le bain de paraffine contenant la jonction externe est maintenu à ou très près de 100°, par une chemise de vapeur à la pression atmosphérique. La fermeture du _courant à un moment quelconque et pour une petite fraction de la durée d'un tour est obtenue
au moyen d'une paire de brosses tournant devant un
paroi.
M. Donkin a fait également un certain nombre d'essais avec chemises de vapeur enveloppant partiellement ou .
(*) Proceedings of lite Inslittilion of Civil Engineers, vol. CXXXI, session 1897-98 : On the Law of Condensation of Steam. Tome XIV, 1898.
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