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ÉTUDES GEOLOGIQUES SUR LA MER kGÉE
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pêle-mêle avec de- tout petits, tantôt absolument anguleux, tantôt prenant un caractère plus sédimentaire. Viquesnel en a observé de grandes étendues en Turquie d'Europe, oh leurs strates alternent parfois avec le nummulitique. Enfin, au sud, à Kos 'et dans Pilot voisin «de Yali, nous verrons plus loin des tufs rhyolithiques analogues superposés au sicilien et -rattachés hypothétiquement, par New-
mayr, au quaternaire. L'ilo imporde Mételin ne renferme pas de richesses minérales
6° Produits minéraux utiles et sources thermales.
THERMI. Source à 50°
35u,2000
Extrait sec à 180°
27,2170 2,9980 0,9170 0,7830 traces sensibles
NaC1 MgCI CaC1
KCI LiC1
Si02 Fe303. Ca0,2CO3
Ca0S03
tantes. Cependant, nous citerons : des veines .de quartz à.stibine
dans le micaschiste, au nord de Skopelo; des amas de fer chromé, avec calcédoine et chrysotile, dans la serpentine. entre le mont Olympe et Keramia; des mouches de cuivre
à l'est de Moly-vo, entre Parakila. et Vatoussa, au nord de Mistegna. Il existe quelques amas de scories ferrugineuses, à l'ouest de Potamos de Plumari et à Asomatos, preS Mesotopos.
L'alun seul, résultat manifeste da l'altération des andésites, a donné lieu à des travaux d'exploitation près de Stipsis, entre Agra et Mesotopos, au nord de Parakila et près de Chydera. Enfin des sources thermales chlorurées sodiques existent en plusieurs points, surtout sur les côtes de l'île : au nord
de Mételin, à Thermi, à l'est de Molyvo, à Polichnitos, au fond du golfe Iéro, etc... Voici les analyses des deux principales:
POLICHNITOS. Source à 85° I IsT,00
8,6890 0,4280 0,8820 0,2710
traces sensibles
0,0370 0,0080 0,3092 3,000i
0,0017 0,0760 0,0036 0,3370 0,4010
35,2697
11,0893
»
HS
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Les sources de Polichnitos, qui sortent d'une obsidienne très siliceuse, à 73 p. 100 de silice, présentent une abondance et une activité des plus remarquables; elles peuvent être rapprochées des curieuses sources chaudes jaillissantes de Tuzla, situées dans la même région, un peu plus au nord, en Troade (*) II.
GÉOLOGIE DE LEMNOS.
Comme nous l'avons rappelé plus haut, la géologie de l'île de Lemnos était absolument inconnue quand nous l'avons abordée en septembre 1894. (**) Les observations (*) Voir plus loin, p. 247. (**) Spratt et Viquesnel ont seulement signalé, à Lemnos, des couches levantines, que Neumayr affirme également y avoir vues (Denkschr. der R. Ak. der Wissensch., Wien, 1880, t. XL, p. 222) et qui, d'après l'ouvrage
de M. Suess (où cette indication se trouve reproduite) prolongeraient celles indiquées par von Hochstetter dans le nord de la presqu'ile de Galli-
poli et de la mer de Marmara. Il n'y avait là, sans doute, pour eux, qu'une hypothèse théorique, non justifiée, en réalité, par les faits. Nous avons déjà publié, sur Lemnos, quelques notes succinctes dans. la Revue archéologique et l'Annuaire clu Club Alpin de 1895.