Annales des Mines (1897, série 9, volume 11) [Image 321]

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ET SUR LE TRAITEMENT DE SES MINERAIS

ÉTUDE SUR LE GISEMENT DE LA CAUNETTE

L'outillage est complété par un ventilateur Farcot et deux pompes ; il est mû par un moteur hydraulique.

cès des opérations de la coupellation ; on a obtenu Pendant 38jours. Gain de plomb. 29 61

Perte<15 p.100 Perte>15 p.100

Plomb

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10,8 p. 100 ) , p.100 95 7,8 3,5

Le minerai, versé à terre, oit on le laisse sécher pendant quelques jours, est rechargé, passé dans un trommel,

dont le refus est concassé et étendu en lits d'une trentaine de tonnes qu'on charge dans les fours, après analyse et mélange des fondants et des scories et par

L'influence de la teneur du lit réssort immédiatement la perte définitive, pendant ce laps, n'a été que 53 p. 100, grâce évidemment au plomb contenu dans le minerai. Ces chiffres n'ont d'ailleurs d'intérêt qu'au point de vue des erreurs à ne plus commettre. A Couëron, avec. un lit à 10 p. 100, les pertes (récupération des fumées comprises) sont restées notablement

400 kilogrammes itla fois. Un ouvrier charge deux fours; le fondeur fait couler la scorie par intervalles ; on coule le plomb quatre fois par jour. Les pots à scories sont versés après refroidissement ; la scorie est cassée, chargée dans des wagonnets, remontée sur la route et conduite au cras-

sier, en face de la mine, à environ 600 mètres de la fonderie. L'atelier de désargentation est incomplet, car il manque une batterie de zingage.

inférieures à 10 p. 100 pour le plomb et 5 p. 100 pour l'argent : C'est un beau résultat, étant donné qu'a l'analyse le minerai n'a rendu quel ,5 P. 100 de plomb.

La fonderie -de la CanAménagement de la fonderie. nette ne présente rien qui mérite d'être cité avec détail

Nous pouvons dresser le devis des frais spéciaux qu'entraîne l'utilisation du minerai de la Catmette. En ce qui concerne l'abatage, les chiffres sont ceux pratiqués à la mine ; en. ce qui regarde le traitement, ce sont les chiffres obtenus à l'usine de Couëron, qui, jusqu'ici, est de beaucoup celle qui a tiré le meilleur parti du minerai. Il y a lieu seulement de remarquer que, si, dans cette usine, la main-d'uvre par tonne est moins Frais spéciaux.

elle a successivement employé des fours en briques à trois

tuyères, puis des cuves en fonte à circulation d'eau et à cinq tuyères, enfin un water-jacket en tôle d'acier à huit tuyères. Le diamètre moyen est de 1 mètre, la hauteur utile de 3. mètres ; avec les faibles teneurs en plomb, la pression du vent ne pouvait être poussée au-delà de 18 cen-

timètres d'eau, sous peine de former des sous-sulfures

coûteuse, le coke est plus cher (32',50 au lieu de

pâteux se collant au creuset ; on pas pu non plus dépasser cette pression à l'usine dePongibaud, tandis que, dans

30 francs) qu'a, la Calmette, de sorte que, en réalité, le prix de traitement suppose qu'on pratique, avec les prix

un water-jacket de 5 mètres de hauteur analogue à ceux de Couëron, on peut atteindre une pression sensiblement plus élevée, et cela sans réduction de fer ; cette allure est évidemment la bonne ; elle permet de passer 16 tonnes de Minerai contenant une forte proportion de menu,' chiffre qn'on potirrait. sans doute porter à 20 tonnes, si on avait laprécaution, indispensable à notre' avis, d'agglomérer ce

inhérents à la Cannette (main-d'oeuvre, combustible,

fondant), les opérations effectuées à Couëron et dans les mêmes conditions de consommation et de rendement qu'a Couëron.

Dans cette usine, une partie du plomb ajouté l'a 'été sous ferme de crasses de zincage provenant d'opérations indépendantes, le surplus sous forme de galène grillée ;

menu enboulettes ovoïdes, avec de la chaux 'ou de l'argile.

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