Annales des Mines (1896, série 9, volume 10) [Image 269]

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RÉGULATEURS

530

2,5

ORGANES DE RÉGLAGE ET VOLANTS DES MACHINES 531.

fois la stabilité moyenne pendant toute la course du

manchon.

Donc; si l'on compare le régulateur à valve à stabilité

variable avec le régulateur à valve équilibrée, on voit que la stabilité a été augmentée dans un rapport plus grand que le volant n'a-été diminué ; si l'on applique la théorie du § 30 au cas de la valve à coup de lime et au eulement de la course cas de la valve équilibrée pour du manchons il est facile de voir que les perturbations du

qtiatrième genre ne seront pas plus à craindre dans h. deuxième cas que dans le premier ; les conditions som même améliorées dans la valve .à coup de lime, ce qui montre qu'on pourrait multiplier par un coefficient un peu inférieur à

mes principes, les régulateurs de vitesse peuvent, rivaliser

avec les machines Corliss les plus parfaites au point de vue de la régularité, en employant un volant un peu plus fort. J'ai vérifié ce fait dans la pratique en installant en 1887 un régulateur et une valve d'après ces principes sur une vieille machine de plusieurs centaines de chevaux qui s'est trouvée réglée d'une façon absolument parfaite.. Enfin, la formule (2) du § 43 devient ici naturellement : dn

L

2 (P-ba

Ou

Je pourrais chercher une formule serrant de plus près la réalité, mais je préfère m'en tenir à ce coefficient, pour ne pas trop compliquer la question. En définitive, les formules relatives aux perturbations du quatrième genre, avec les valves ou soupapes à stabisuilité variable établies suivant mes principes,, sont les vantes

160

.1° Machines à cylindre unique

L

-2 force vive par cheval = 49 X

1()

2° Machines à deux cylindres à 90°: 60 par cheval= 9,5 Xw Xi 1

force vive

Il est à remarquer que ces formules donnent, en pratique, à peut près exactement le même volant que celles de mon mémoire de 1887. Donc, avec une valve à stabilité variable établie'd'après

(1

K)

3° Machines compound

( + K)I

2ELE

étant le môme quo pour les machines Corliss). Les autres formules du § 43 subsistent ici entièrement. Naturellement, on ne' met pas de frein à huile le frottement de la valve en tient lieu. Je vais, pour finir, donner deux 'applications numériques, pour montrer que le volant, tout en étant un peu plus fort qu'avec les machines Corliss, est encore modéré en appliquant mes formules. Reprenons l'application numérique du § 36, qui correspond à E 0,05, donnant une régularité exceptionnelle;

On a vu que, dans ce cas, pour la machine Corliss, on trouve, pour les perturbations du deuxième genre, une 1

60

=

ment bonne.

+

-2

force vive par cheval

P -a

(2)'

L

force vive du volant par cheval égale à 458 kilogram-

mètres,