Annales des Mines (1896, série 9, volume 9) [Image 260]

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CONCLUSIONS DE LA PREMIÈRE SECTION

DE LA COMMISSION DES MÉTHODES D'ESSAI

3° Le bout essayé devra être aussi rectiligne que possible ; la tension initiale destinée à assurer le dressage sera également aussi faible que possible ; elle sera toujours notée en même temps que les résultats. 4° On devra, s'il est nécessaire, soutenir les maillons par un dispositif

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CHAPITRE V.

convenable.

ESSAIS DES TUYAUX ET TUBES.

5* On mesurera la déformation des maillons sous diverses charges, et on notera surtout la charge à laquelle ils commencent à se déformer d'une manière permanente. 6° L'épreuve, dont la durée est variable avec la nature de la chaîne, sera conduite de manière à éviter les chocs, les accroissements brusques d'effort et, autant que possible, l'échauffement du métal. 1° La température sera, autant que possible, comprise entre 10 el 30 degrés ; dans le cas contraire, on notera la température d'épreuve.

Essais à la pression hydraulique.

Les règles relatives à ces essais sont données plus loin. Essai de cintrage.

Essais de traction par choc.

Les essais de ce genre sont trop peu usités pour qu'il soit possible de les réglementer. Il conviendrait d'en faire l'objet d'une étude approfondie.

Dans cet essai, les tubes, remplis de résine, sont courbés à une flèche déterminée, ou enroulés sur un mandrin de diamètre donné. Il ne parait pas possible d'unifier complètement les conditions d'exécution de cet essai, mais on devra en noter soigneusement toutes les circons-

tances. CHAPITRE IV. ESSAIS DES RIVETS.

Il convient de régulariser les essais auxquels on soumet les rivets pour s'assurer de leur aptitude à. un bon rivetage. Ces essais pourront être de deux sortes Premier mode d'essai. Avec des morceaux pris dans les barres destinées à produire les rivets, on fabrique un certain nombre de rivets à tête bouterollée non fraisée, et on rive, au marteau ou mécaniquement, avec les rivets ainsi fabriqués, des bandes de tôle dont la somme des épaisseurs est au moins égale à deux fois le diamètre des rivets. Les rivets doivent être espacés de quatre diamètres au plus. On introduit entre les deux bandes de tôle, et dans l'intervalle des deux derniers rivets d'un bout, une tranche dont le biseau forme un

angle déterminé et sur laquelle on frappe, de manière à séparer les tôles ; on agit de même de proche en proche, dans chaque intervalle de rivets jusqu'à l'autre bout de la bande. Deuxième mode d'essai. On assemble, au moyen d'un des rivets à essayer, deux touches en acier qui se croisent. La rivure faite, on pose la touche supérieure sur les bords de la rainure d'une enclume spéciale, et on place sur la touche inférieure une chasse à fourche sur laquelle on frappe à coups de marteau. NOTA. II est essentiel que les touches en acier soient très résistantes.

Essai d'élargissement au mandrin.

En vue d'une unification ultérieure, il sera intéressant de spécifier toutes les circonstances de l'essai, notamment le profil exact du mandrin,

le poids du marteau, le nombre de coups, l'élargissement

obtenu, etc.

Essais d'écrasement et d'aplatissement.

Les tubes sont soumis à une épreuve d'écrasement et d'aplatissement au marteau qui a pour but de vérifier la malléabilité ou la raideur du métal, et en même temps la soudure pour les tubes obtenus

par ce procédé.

Il n'est pas possible de préciser actuellement toutes les conditions d'exécution de cet essai, mais on devra les noter avec soin. Essais de retournement.

L'épreuve de retournement est destinée à faire apprécier la malléa-

bilité du métal.

Le tube est fendu suivant une génératrice, et le métal est ensuite

replié sur lui-même, de façon à ce que la surface intérieure primitive devienne la surface extérieure du nouveau tube. Cet essai, purement comparatif, ne parait pas appeler d'unification.