Annales des Mines (1896, série 9, volume 9) [Image 243]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

CONCLUSIONS DE LA PREMIERE SECTION 478 coulés part ou 10° Pour les- métaux coulés, les barreaux d'essai, tournés ou façonnés à. la machine-outil, détachés des pièces, seront adoucies à la arêtes de la partie utile seront dressés ; les surfaces et les lime. de la lonSur les barreaux bruts, on ménagera dans tolite l'étendue d'épaisseur de matière à enlever, un excédent gueur utile, comme

DE LA COMMISSION DES MÉTHODES D'ESSAI

479

possible, sur tous les métaux et alliages susceptibles d'être portés à des températures supérieures à 100 degrés, et en particulier sur les bronzes, dont les propriétés à chaud paraissent très variables avec la composition,

Influence des températures inférieures à 100 degrés.

1° Les précautions à prendre pour des essais à des températures

CHAPITRE HI.. ÉTUDE DE L'INFLUENCE DE LA TEMPÉRATURE

SUR LES RÉSULTATS DES ESSAIS,

Essais pratiqués à des températures déterminées. Influence des températures supérieures à 100 degrés. températures 1° Les précautions à prendre pour les essais à des déterminées supérieures à 100 degrés sont les suivantes Les métaux doivent, au préalable,.être recuits à une température

supérieure à la plus élevée de celles qu'ils auront à supporter au cours des essais, L'indication des conditions dans lesquelles a été fait ce recuit doit être jointe aux résultats des essais L'évaluation de la température du barreau d'essai doit être faite avec le plus grand soin. Quand le chauffage est fait par l'intermédiaire d'un liquide, on peut, liquide; à la rigueur, se contenter de mesurer la température de ce

mais il est toujours préférable de prendre directement celle du barreau au moyen d'un couple thermo-électrique. Dans le Cas où on chauffe le barreau moyen d'un courant d'air chaud, temle couple thermo-électrique permet seul d'obtenir exactement sa pérature; (c) La partie du barreau renfermée dans l'appareil de chauffage doit avoir une longueur double de la longueur utile servant aux mesuresla d'allongements; on aura soin de placer cette longueur utile dans partie médiane de l'appareil de chauffage ; de (d) La durée de chaque essai doit être notée avec soin ; l'influence il considérable à certaines températures, cette durée pouvant être convient de faire à une même température des essais de durées différentes, en particillier des essais de longue durée qui semblent devoir donner les renseignements les plu3 ntil33 au point de vue pratique. 2° La Commission émet le voeu que des essais à des températures élevées, dont les 'résultats peuvent, dans certaines circonstances, préenter un sérieux intérêt, soient pratiqués, en aussi grand nombre que

déterminées inférieures à 100 degrés sont les suivantes L'évaluation de la température du barreau d'essai doit être faite avec le plus grand soin;

Le métal doit être amené à la température à laquelle. on veut l'expérimenler, par l'immersion dans un liquide tel que l'alcool, l'eau ou l'huile (e) Entre 100 et 15 degrés, il est préférable d'employer l'huile, qui,

dans le cas où l'essai sera fait en dehors du bain liquide (essais de choc ou de fragilité), fournira une couche protectrice empêchant le refroidissement du barreau, tandis- que l'eau, par son évaporation, activerait ce refroidissement. Au-dessous de 15 degrés, quand on ne dispose pas de machines fri-

gorifiques, les mélanges réfrigérants dont l'emploi est le plus commode sont

Jusqu'à 0 degré, l'eau refroidie à la glace; De 0 à -- 18 degrés, le mélange de glace et de sel; De 0 à -IZ.I degrés, le mélange de glace et de chlorure de calcium

cristallisé; De 0 à 70 degrés, l'alcool refroidi avec de l'acide carbonique solide.

2° Les essais de choc et de fragilité doivent être exécutés en un seul coup de mouton, si possible; sinon, il convient de ramener le barreau dia température d'essai à chaque coup ou de deux en deux coups. 3" La Commission émet le vu que les variations de la fragilité avec la température, qui sont encore peu connues, soient l'objet d'une étude

complète portant sur des métaux recuits et trempés de diverses

manières, et aussi sur des alliages différant entre eux par la composilen chimique.

"

Essais courants pratiqués aux températures ordinaires. 1° Les essais de traction devront se faire, autant que possible, à des températures comprises entre 10 et 30 degrés. Dans ces limites, il n'y a pas lieu de se préoccuper, pour ces essais, de l'influence des variations de la température. 2° Cette influence doit, au contraire, être prise en considération dans les essais de flexion au choc. 3° Pour Pqt1;énqer dans la mesure du possible, il y a lieu