Annales des Mines (1894, série 9, volume 5) [Image 237]

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REVUE DE MÉCANIOUE APPLIQUÉE.

PNEUMATIQUE.

ment manométrique et M. Rateau pouvoir 'manométrique

les sections normales de passage dans la couronne ne varient pas.

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le rapport

On conçoit l'avantage pratique que pré-

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sentent, dans beaucoup de cas, les appareils à fort rendement ou pouvoir manométrique, qui donnent une dépression considérable sans qu'on leur imprime une très grande vitesse. Pour juger complètement l'appareil, il faut en outre savoir s'il fonctionne encore convenablement en s'écartant plus ou moins des conditions théoriques de marche, qui comportent un rapport déterminé entre le carré du débit et la dépression. De même, une turbine est tracée pour tourner à une vitesse donnée sous une hauteur de chute déterminée : il importe que son rendement ne s'abaisse pas trop lorsque cette hauteur change, la vitesse de marche restant la même.

Pour déterminer un ventilateur répondant à des conditions données, nous nous reporterons à la fig. 12 et à l'équation 2g

- - (v2, + -

u)2,)

ou

g H -=-> u, - uiv,.

La figure se prête à une solution graphique commode, qui a été donnée par M. G. Hermann pour les turbines. w, se déduit de w, par l'équation de continuité : ces vitesses sont dans le rapport inverse des sections normales de passage.; u, et a, sont dans le rapport des rayons

de la couronne à l'entrée et à la sortie. 2 g H étant une somme algébrique de carrés de vitesses, une série de triangles rectangles, dont les côtés sont ces vitesses, permettent de construire une longueur dont le carré sera la somme donnée, c'est-à-dire de 2 g H. : cette longueur Nous donnons cette construcreprésentera donc N,/ 2 tion fig. 13, dans le cas simple où u?-_=-- w-2.4, et on

Fig. 13.

u, Construction des vitesses de l'air dans un ventilateur.

Ce tracé nous laisse beaucoup d'arbitraire : on en profite pour donner aux vitesses absolues y, et y, des directions facilement réalisables, puis on réduit autant

que possible les valeurs de w et de w,, afin que les frottements à travers la couronne ne soient pas trop forts ; enfin il convient que la vitesse de la couronne, u2,

ne soit pas trop grande. La Commission prussienne qui a étudié les ventilateurs indique 10 mètres comme limite supérieure de la vitesse relative w. La relation a2y, - a, vi nous montre que, pour réaliser une dépression donnée .H avec des vitesses modérées, ni y, ni a, ne doivent être trop petits, car u, ou y, devrait alors être trop grand ; y, n'étant pas très petit, l'amortisseur devient nécessaire.

L'examen des tracés graphiques et de la formule