Annales des Mines (1890, série 8, volume 18) [Image 208]

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GÉOLOGIE DES PYRÉNÉES OCCIDENTALES.

ALBIEN.

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Salles-Magiscard, Orthez. sont très nettes : entre Sainte-Suzanne et Lanneplâa, et Terebratula sella, Sow. Terebratula af. tamarindus , Sow. entre Baigts et le pont de Salles-Magiscard, les marnes

card. Salles-Magiscard. Cette espèce, Aulacothyris, sp. voisine de Aulacothyris hippopus, Rcem., s'en distingue en ce que le sinus de la petite valve est plus marginala que le bord frontal tombe plus rapidement. Terebratella Delbosi, Hébert (voir page 359, ligne 30 Salles-Magiscard, Orthez. Je rappelle que In Rhynchonella sulcata, Park. échantillons rencontrés à Salles-Magiscard et à Sainte. Colome sont identiques aux individus du Gault supérieu de Cambridge, déterminés par Davidson (collection l'École des Mines). Salles-Magiscard. Rhynchonella latissima, Sow. Salles-Magiscard. Cidaris (Raclioles), sp. Orthez. Glyphocyphus, ind. Salles-Magiscard. Echineconus castanea, d.'Orb. Salles-Magiscard. Polypiers. Salles-Magiscarl. Orbitolina discoidea , A. Gras. Sainte-Suzanne. Salles-Magiscarl Orbitolina con.oidea, A. Gras. Sainte-Suzanne. Salles-Magiscard, Sainte-Suzanne. La faune précédente permet de classer le Age. assises Al dans le Gault; cette formation à facies vasel

représente donc, dans les Pyrénées occidentales, qui a été signalée dans l'Ariège par Magnan et MM. bert, Pouech, de Lacvivier, etc.

cet 11.

alhiennes reposent sur les assises marno-calcaires à Ammonites Deshayesi ; de ce dernier point jusqu'au delà du château de Baure elles reposent sur les calcaires à Horio-

pleura Lamberti, qu'elles paraissent déborder à l'ouest de la ferme de Latrubesse. A leur partie supérieure, elles

sont recouvertes près de la ferme de Latrubesse par le système des dalles à silex rubané Ce f3 du Cénomanien. La carte géologique (Pl. VI, fig. 35) montre, ce que chacun est à même de vérifier sur les lieux, que le développement des assises marneuses est en raison inverse de celui des calcaires coralliens ; elle montre de plus que, si on suit les assises à Ammonites Mayori dans le sens de leur direction, N. N. 0.-S. S. E. (plongement de 45° environ à 0. S. 0.) et parallèle à celle des marnes et calcaires aptiens

,

on les trouve enclavées presque de

toutes parts, à la base et sur les côtés, par les calcaires à Horiopleura Lamberti. Ces relations, inexplicables de prime abord, m'ont rappelé sur les lieux celles que Magnan a signalées au sujet des couches marneuses du Gault de la vallée de l'Ariège (*). Cet habile observateur rapporte ses observations en ces termes : « J'ai étudié avec la plus grande attention la petite couche qui renferme les espèces

alhiennes dont il vient d'être question, et je puis assurer .qu'elle est on ne peut plus concordante avec les calcaires à Polypiers et à Orbitolines (niveau à Brachiopodes et à Ostrea mcccroptera) de l'Aptien supérieur qui l'enserrent

si bien, qu'il est impossible, quand on a vu les lieux, d'expliquer sa présence au milieu de ces calcaires par Limites et relations des assises à Ammonites Ment un pli ou par un accident quelconque. Ce qui conduit à des calcaires coralliens à Horiopleura Lamberti.- admettre qu'il y a ici, comme en certains autres lieux, Age de ces derniers calcaires.

Les limites des calcaires à Horiopleura Lamberti na sont connues ; celles des marnes à Ammonites illap

mélange de quelques espèces aptiennes et albiennes ». (*) Loc. cit., p. 59.