Annales des Mines (1889, série 8, volume 16) [Image 227]

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DISCOURS AUX FUNÉRAILLES DE M. ED. FUCHS. 405

LA GARANTIE D'INTÉRÊTS.

Garantie d'intérêts pour les réseaux secondaires d'intérêt général, en France Garantie d'intérêts pour les chemins de fer coloniaux et le port de la Réunion 20 Entreprises agricoles De l'application de la garantie d'intérêts aux entreprises agricoles, et notamment à celles des associations syndicales . . Emprunts et taux de la garantie Dépenses d'établissement.

Frais d'administration el d'entretien Situation actuelle des garanties accordées à des entreprises agricoles

Pages

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DISCOURS 361 369

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s

DE M. ED. FUCHS

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INGÉNIEUR EN CHEF DES MINES,

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le 9 septembre 1889

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RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS

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Par M. HATON DE LA GOUPILLIÈRE, inspecteur général, Directeur de l'École supérieure des mines.

NOTE A la suite de la publication de la première édition du mémoire de M. Colson, la note suivante, qu'il paraît nécessaire de reproduire ici, a été insérée dans les Annales des ponts et chaussées (cahier de février 1889, p. 407) Quelques lecteurs ont pu croire, d'après un récent mémoire de M. Colson,

maître des requêtes au Conseil d'État, sur la Garantie dintéréts (cahier de décembre 1888) qu'une modification s'était. produite dans les idées de l'Administration centrale sur le rétablissement dos droits de navigation. Ce serait une conclusion très inexacte : l'Administration a, en effet, affirmé à plusieurs reprises devant la Chambre des députés, dans les sessions de 1887 et 1888, que ces droits ne devaient pas être rétablis. M. Colson n'a fait qu'exprimer dans ce passage une opinion toute personnelle. (, On ne doit pas oublier que la Commission des Annales laisse aux auteurs la libre expression de leur pensée, sans en prendre la responsabilité, surtout lorsque les idées émises semblerqient indiquer un changement de doctrine de l'Administration supérieure. Cette remarque s'applique notamment aux appréciations critiques que M. Colson exprime dans son mémoire au sujet de l'application de la loi du 1-1 jnin 1880. »

Messieurs,

Un grand malheur nous rassemble, et nos âmes sont pleines de tristesse. L'École des Mines perd un professeur d'un rare mérite, et l'un des plus aimés ; une touchante se voit enlever son chef dans des conditions navrantes ; chacun de nous vient dire un dernier adieu à l'ami au coeur chaud, avec lequel les relations étaient charmantes, et dont le caractère inspirait l'estime et l'affection.

Philippe-Jacques-Edmond Fuchs est né à Strasbourg, le 1°' août 1837. L'École Polytechnique lui a ouvert ses

portes en 1856, et l'École des Mines le ler novembre 1858. Dès son début, il fut remarqué comme un ingénieur d'un grand avenir. En 1862, presque au moment où il cessait d'être élève,

il rentrait comme professeur de géométrie descriptive dans cette École des mines qu'il ne devait plus quitter. De ce moment jusqu'à 1883, il y a été chargé également des leçons de topographie. En 1879, il prit place parmi