Annales des Mines (1889, série 8, volume 15) [Image 213]

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384 NOTE SUR LA PRÉPARATION ET LE MONTAGE

(condition spéciale pour les tubes en laiton) présenter les poids moyens suivants par mètre courant de laiton avec tolérance de deux pour cent (2 0/0) en dessus et en dessous eg,06 pour les tubes de 55 de diamètre extérieur 50 2 ,53 45 2 ,26 1

,52

40

2° Être parfaitement ronds et présenter une épaisseur constante dans chaque section. 2° bis (spécial pour les tubes en laiton). Présenter la composition chimique ci-dessus indiquée, avec tolérance de un pour cent (1 0/0) en dessus et en dessous. 3° Résister à une pression intérieure de 20 kilogrammes à la presse hydraulique sans qu'il se manifeste aucun suintement sur le corps du tube. Si le nombre des tubes qui ne satisfont pas à cette condition dépasse 2 p. 100, la livraison entière pourra être refusée. 4° Satisfaire aux épreuves mécaniques suivantes, qui seront effectuées à raison de Un tube pris au hasard par livraison de cent tubes (*). III. 1° Un bout de dix centimètres (0'1,10) coupé à l'extrémité du tube est recuit, puis scié suivant une génératrice, et retourné jusqu'à présenter un bout de tube dont la surface intérieure soit la surface extérieure primitive. Ce retournement ne doit révéler aucune paille ni gerçure, ni dessoudure. 2° Un bout recuit doit pouvoir supporter le rabattage à froid d'une collerette de quinze millimètres (0111,015) de

bord dans un plan perpendiculaire à l'axe du tuyau, sans qu'il se déclare ni fente ni éclat. (*) Un nombre de tube inférieur à 100 comptant comme 100.

Avant le 1" octobre 1888 les essais étaient faits à raison de 1 tube par livraison de 200 tubes.

DES TUBES A FUMÉE DE LOCOMOTIVES.

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(Les fentes et les gerçures qui peuvent se produire sur la collerette montrent quelle est la qualité du métal. Cet essai permet aussi de voir si la soudure des tubes en fer est bien faite. La tendance au décollement est très forte pour la collerette rabattue). 3° Spécial pour le fer). Un bout de dix centimètres (0'1,10) de longueur doit pouvoir s'écraser sous le pilon,

suivant son axe sans qu'il se manifeste ni crique, ni gerçure, ni dessoudure. (La tendance au décollement de la soudure est ici aussi très forte ; cette épreuve donne de bons renseignements sur la qualité).

4° (Spécial pour le laiton, mais se faisant rarement). Un bout de 011,70 recuit et rempli de brai, doit pouvoir se plier jusqu'à ce que ses extrémités se rejoignent sans qu'il se manifeste ni crique ni paille. Un autre bout de 011,70 non recuit, rempli de brai, et reposant sur deux appuis distants de 0m,50, doit pouvoir être pressé en son milieu jusqu'à être fléchi de 0111,080 sans qu'il se manifeste ni crique ni paille. 5° (Spécial au cas où les tubes de laiton sont raboutis en cuivre rouge). Un bout de 8 à 10 centimètres, coupé

moitié sur la partie cuivre, moitié sur la partie laiton sera scié suivant une génératrice, puis redressé à plat, la partie en cuivre sera rabattue à angle droit à l'extrémité de la soudure, qui devra résister sur toute sa longueur sans présenter de décollement. 6° (Même cas). Chaque tube à la réception sera enfoncé

dans une matrice conique et retreint au diamètre indiqué ; tout tube qui présenterait un bourrelet à l'endroit de la brasure sera rebuté comme présentant un soudage insuffisant entre le cuivre et le laiton. Pour les bouts de tubes en cuivre rouge on ne doit employer que du métal de première qualité, ne contenant que des traces de métaux étrangers. L'analyse chimique