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- .00mmissitoN .DES
- SUBSTANCES EXPLOSIVES.
mode d'emploi des explosifs, on pouvait atténuer 'l'effet des explosions de grisou résultant du tirage des coups de mine. A. cet effet, M. Aguillon, ',ingénieur des mines, avait été attaché temporairement à la Commission des substances explosives, qui voulutlien étudier attentive. ment la question, et fit connaître ses conclusions dans
un rapport rédigé par M. Aguillon et approuvé dans la séance du 2 décembre 1880. La Commission émettait l'avis que, la température d'inflammation du grisou étant de 6 à 700 degrés, il n'existait aucun explosif dont la température de détona. tion fût inférieure à ce chiffre. ,D'autre part, elle consi dérait comme à peu près impossible de trouver un pro. cédé dont on puiss.e affirmer qu'il empêche avec certitude
le contact de la flamme de l'explosif avec le grisou. Commission anglaise.
La commission anglaise du
grisou, instituée peu après la Commission française, a clos ses recherches en 1886 seulement (1. Ses travaux sur les substances explosives furent dirigés par sir 1' Abel, l'un de ses membres les plus illustres. 11 fut constaté que la .poudre noire, enfermée
dans des
trous de mine, de 2 pieds de profondeur, bourrés cornplètement à l'eau,,.alluinaidut quatre fois .,sur six, .en débourrant, un mélange d'air .et de grisou. -Sur les indications de- sir F. Abel, on remplaça
la poudre
noire par la dynamite, le fuhnicoton ,comprimé ou le ful-
EMPLOI DES EXPLOSIFS EN PRÉSENCE DU GRISOU.
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trous débourrants, il fut constaté qu'une charge de 3 onces (93e) de dynamite, placée au fond d'un trou de mine de O'n,60 et bourrée seulement avec 15 à Mem de sable, allumait un mélange détonant d'air et de grisou. Une charge d'un des explosifs brisants ci-dessus men-
tionnés, placée au fond d'un trou de mine et bourrée avec des cylindres remplis d'eau (procédé Mac-Nab) n'en-
flamma pas des mélanges d'air et de grisou non détonants par eux-mêmes, mais rendus inflammables par l'addition d'une quantité suffisante de poussière de houille. Dans des conditions identiques, et avec les mêmes mélanges, la poudre noire produisait l'inflammation.
Sir F. Abel avait proposé, en 1873 de faire détoner les explosifs au milieu de l'eau, de manière à produire
- sur les parois du trou une répartition parfaitement égale
de la pression (*). Il eut l'idée de recourir à ce procédé,. pour assurer la .sécurité. Des expériences faites dans le charbon montrèrent que si le procédé de.sir F. Abel avait ,cle réels avantages économiques surtout dans le tirage au charbon, il produisait à peu près les mêmes effets que le procédé Mac-Nah au point de vue de la sécurité. Les mélanges d'air et de grisou rendus détonants p. ar présence de la poussière n'étaient jamais . allumés, mais sur 42 coups tirés avec la dynamite, on produisit six fois l'allumage d'un mélange d'air et de grisou. M. Galloway ayant proposé de placer directement au-
micoton mêlé à une proportion d'azotate (salpêtre ou azotate de baryte) nécessaire pour la complète combus-
dessus de l'explosif, de la mousse imbibée d'eau, la
tion de son carbone. Dans des expériences laites avec des
(*) On a proposé et breveté, pour maintenir la cartouche au sein de l'eau, sous le nom de cartouche Seille, un sac en papier imperméable, du diamètre du trou de mine, que l'on remplit d'eau, et dans l'axe duquel la cartouche explosive est maintenue. A. cet effet la cartouche s'engage dans un cylindre en fer-blanc muni d'ailettes. Sir F. Abel conteste formellement la validité
C) Final Report of her Iliajesty's Commissionners to inquire into Accidents in Mines (15 mars .(886).
Accidents in Mines by sir F. Abel. (Minutes of the Institution of Civil Engineers (24 mai 1887).
appoinied
Voir aussi: Proceedings o(
du brevet.