Annales des Mines (1888, série 8, volume 14) [Image 45]

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fusion (ou, inversement, la solidification) de certains constituants de la fonte grise. On voit que, dans les conditions des essais, le point lir tend à s'élever et le point I,

à s'abaisser progressivement. En même temps, la. station I, devient de plus en plus courte à mesure que la fonte s'affine. Au chauffage, l'importance relative de II, par rapport à I, va toujours en croissant. Nous reviendrons avec plus de détails sur ces deux points critiques I et II, à propos de l'échantillon suivant, qui a été plus complètement étudié. Nous donnons pour le point de fusion 1.240 degrés en-

viron. Mais c'est là une approximation assez grossière. Tout ce qu'on peut dire, c'est que la fonte était à peu près complètement fondue après le huitième essai, qui s'est élevé un peu au-dessus de 1.240 degrés, et ne l'était pas après le septième, qui s'est arrêté vers 1.225 degrés. Le point de fusion n'est pas toujours facile à saisir dans nos essais ; en effet, lorsque la fonte commence à fondre, les parties liquides viennent se surchauffer au contact du tube où elles forment un pied de bain; lorsque des fragments solides s'écroulent dans ce bain, la température s'abaisse brusquement ; de là des oscillations rapides. En outre, les fils peuvent se déranger, si même la fonte

Nous ne donnons donc le chiffre de 1.240 degrés que sous toutes réserves ; c'est en réalité la température à laquelle commencent les oscillations du thermomètre, oscillations qui sont un indice certain de la fusion, mais qui peuvent être quelque peu postérieures. Nous avons fait sur cette fonte Fonte de moulage. trois séries d'essais : la première, en atmosphère oxydante, et les deux autres dans l'hydrogène. Dans la première série, les essais 1 à 5 inclusivement ont été faits dans l'air confiné, et les essais 6 à 8 dans l'air libre, absolument comme pour la fonte d'hématite.

4.1`e,

eux ; elle n'absorbe qu'une quantité de chaleur insigni-

soudifi_

cation

p.

2

ties antérieurement fondues, auquel cas les fontes grises n'auraient pas de point de fusion fixe.

Point critique

Il

I

(1,1.2.3

»

n

»

n

660 et 620 650 et 620

1075-1083

»

1110-1100 1069-1073 1068 1115-1105

n

»

3

â8

4

»

6 »

3"

1230?

,c1

fusion

»

n

?

1088-1092

n

»

?

1085-1090 1083-1089 1082-1087

,

3

?

4

P

1110-1100 1084-1089 1110-1100 1087-1089 1089 1120-1110

6 7

9

1125-1115 1070-1060 1125-1115 1066-1069 ? 1060-1050

Point cri tique

n

n »

»

n

1230? 1155-1165 ? .

»

..?..

?

n

'i.',

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-it>

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2

7

?

?

1071-1076

n

?.

4

?

?

? 1070-1072 1095-1085 1065-1067 1095-1085 1062-1066 1095-1085 1059-1064

735

»

760 et 725

»

1090-1100 1100 1100 1100 1100 »

n »

?

»

1125-1135 1080-1090 1135-1145 1080-1090

1089

?

aej.2.3

1090-1100 et 1070-80 1090 9 1135-1145 1080-1090

1130-1120

3

Point Critique I

n

»

il est

même très possible que cette fusion du constituant le plus réfractaire ne soit qu'une dissolution dans les par-

Point critique

,2`g

naît très bien encore le point de fusion pour les corps qui fondent d'un seul coup en absorbant une notable quantité de chaleur ; mais tel n'est pas le cas de la fonte grise; sa fusion définitive n'est en réalité que celle de l'un de ses constituants et, probablement, du moins abondant d'entre

CHAUFFAGES

REFROIDISSEMENTS

liquide ne les coupe pas. Malgré ces difficultés, on recon-

fiante et qui est de l'ordre des erreurs d'expérience :

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ÉTUDES MÉTALLURGIQUES.

ÉTUDES MÉTALLURGIQUES.

? ?

2 9

»

2

1100-1110 1110

1085-95 et 1115-25 1095-1105 1095-1105 1095-1105 1095-1105

Apri,s le einquibme essa', la fonte a été maintenue, pendant un quart d'heure, 'a 1125-1145.