Annales des Mines (1888, série 8, volume 14) [Image 35]

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ÉTUDES MÉTALLURGIQUES-

ÉTUDES MÉTALLURGIQUES.

L'influence du carbone est donc de même ordre que as

celle de la vitesse du refroidissement.. Le refroidissement

n'est pas assez rapide, dans les conditions où l'on pratique ordinairement la trempe, pour maintenir, dans les

Limite

Maximum Limite Limite Maximum

aciers doux et les fers, une portion notable du fer à l'état P; de même, le carbone n'a qu'une action limitée pendant le refroidissement lent, à moins que sa teneur ne dépasse celle des aciers les plus durs du commerce. C'est donc en ajoutant l'action du carbone à celle du refroidissement brusque qu'on obtient pratiquement la trempe des aciers. On s'explique facilement que la dureté de la trempe varie, pour le même acier, avec la vitesse du refroidissement. Si, en effet, on fait varier le temps pendant lequel les conditions de température permettent la transformation du carbone de trempe en carbone de recuit, on fera

a

as

Limite Limite

Max. Limite

pp. second. 855

855

855

750

électro- Chauffage. lytique. Différ.

900

867

840

730

(Refroidis'.

815

Refroidis r_.

Fer

Acier

extradoux.

Chauffage. Différ. .

.

733 705 720

690

Douteuse.

710

Manque.

Douteuse.

920

822 pp., second.

900 864

800 835

755 755

725

110

680

658

615

690?

?

5

.

Refroidissement

730

759

695

Confondues,

661

645

705

690

Acier

mi-dur.

Chauffage

720

44

Différences

varier du même coup la proportion de carbone qui échappe

à cette transformation et, indirectement, la proportion de fer qui gardera la forme P. En outre, pour les aciers

où les perturbations a., et (Ir, sont distinctes, il est bien évident que l'on n'obtiendra par la trempe la dureté maximum qu'a la condition de tremper avant le début

de a.2. Phénomènes observés pendant le chauffage des mêmes échantillons entre 600 et 1.100 degrés. Nous, c.

donnons ci-dessous un tableau comparatif des points critiques au refroidissement et au chauffage

Acier

dur

Refroidissement

720

674

645

Chauffage.

720

705

698

Différences

On voit que toutes les perturbations étudiées sont réversibles, comme on pouvait d'ailleurs le prévoir, puis-

que ces perturbations se reproduisaient identiques à elles-mêmes pour une série de refroidissements successifs du même échantillon.

a, seule, se produit au chauffage et au refroidissement dans le même intervalle de températures.

Pour tous les autres points critiques, la température au chauffage est plus élevée que la température au refroidissement. Il est vrai que la température extérieure des tiges d'acier chauffées ou refroidies n'est jamais tout à fait égale à celle de l'intérieur ; d'où il résulte que les températures indiquées par le couple sont un peu inférieures à la température moyenne pendant le refroidis-