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LES RÉGULATEURS
DANS LES DISTRIBUTIONS D'ÉLECTRICITÉ.
Du reste, le régulateur peut agir encore sur d'autres éléments; il resterait à trouver par l'expérience, quel est celui qui est le plus économique au point de vue de
tateur une résistance variable, de manière à rendre la vitesse constante. L'action du régulateur est très sensible; la régulation s'effectue, dit-on, à 2 p. 100 près en
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l'emploi de l'énergie électrique. Ces différents systèmes supposent que l'électricité est fournie sous une forme quelconque; l'intensité et la force
électromotrice aux bornes du moteur peuvent varier, pourvu qu'elles restent dans les limites du fonctionnement de ce moteur.
3, Pl. III représente un régulateur à interrupteur de courant; c'est celui de Fleming Jenkin. Il se compose d'un régulateur à force centrifuge à ressort : les leviers oscillent autour des articulations A et B, de telle sorte que le manchon C du régulateur s'abaisse quand la vitesse augmente et que les poids s'écartent en vertu de la force centrifuge; en s'abaissant, le manchon entraîne dans son mouvement le levier DE qui vient alors en La
fig.
DE'
Mais ce levier, en s'abaissant, rompt le contact E par lequel passe le courant. Il en résulte que le courant est interrompu chaque fois que le moteur a une tendance à s'emporter et il est rétabli aussitôt que la vitesse diminue. Polir éviter les étincelles de rupture qui oxydent les contacts, la rupture du courant se fait, d'abord au contact métallique E, puis à un deuxième contact F établi entre deux charbons et réglé par un ressort H en conséquence. Tel est le régulateur de Fleming Jenkin. Nous citerons encore le régulateur à force centrifuge de M. W. Hockhousen, électricien de l'Excelsior Electric C°, qui agit, non plus en interrompant le courant, mais en réglant' le champ magnétique. A cet effet, les bobines des électros sont divisées en sections dont les extrémités aboutissent à des touches différentes; l'extrémité d'un levier fixé au manchon du régulateur se déplace sur ces touches et introduit dans le courant l'exci-
passant de la charge maxima à la marche à vide. Enfin, M. Marcel Deprez a également installé un régulateur agissant sur des résistances dans les machines réceptrices de ses expériences de Creil. Il y a encore un très grand nombre d'appareils de ce genre ; nous n'insisterons pas sur ces appareils, puisque
nous avons tout d'abord donné les règles pour les établir.
Cependant nous ferons remarquer que ces régulateurs sont surtout utiles pour les distributions à intensité constante; nous allons voir que pour les distributions à potentiel constant, on peut supprimer toute espèce de régu-
lateur et obtenir une vitesse constante au moyen d'un double enroulement ressemblant un peu à celui des dynamos génératrices.
Autorégulation des moteurs électriques à courants continus. fine fois ilque les règles du double enroulement des dynamos génératrices eurent été
posées par M. Marcel Deprez, plusieurs électriciens cherchèrent à appliquer ce principe à la régularisation automatique de la vitesse des moteurs. Le problème été résolu par MM. les professeurs Ayrton et Perry, en Angleterre, par M. Marcel Deprez, en France, et par M. Sprague, aux États-Unis.
Le double enroulement des moteurs est analogué à celui dont nous avons pour les dynamos; il est surtout applicable aux distributions sous potentiel constant. La théorie est d'accord avec la pratique pour montrer
que ces moteurs ont besoin d'une disposition spéciale pour la mise en marche. Avec ce dispositif simple, la ré-
gularité de la vitesse est parfaite, et cela quelles que