Annales des Mines (1887, série 8, volume 11) [Image 89]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

178 RAPPORT SUR LA SOUPAPE DE SURET É BARÇON

soupapes est de niveau avec une surface suffisamment étendue, il est très difficile de paralyser le jeu du nouvel appareil, tant que le générateur est en pression ; 30 Que le calage ou la surcharge n'empêche pas la soupape Barcon de se soulever au-dessus de la pression limite, comme le ferait une soupape ordinaire intacte ; 40 Que le fonctionnement du timbre avertisseur produit en général un bruit caractéristique, mais faible, qui se prolonge après que la cause (surcharge ou calage avec

NOUVELLE SOUPAPE DE SURETÉ GORET.

179

RAPPORT SUR LA

NOUVELLE SOUPAPE DE SURETÉ GORET Par M. MICHEL LÉVY, ingénieur en chef des mines.

excès de pression) a cessé d'agir. En conséquence, le rapporteur a l'honneur de soumettre à l'approbation de la Commission centrale l'avis suivant :

La soupape de sûreté Barçon est d'une construction simple et peu susceptible d'avaries ; elle s'applique facilement sur le siège des soupapes ordinaires. Son fonctionnement prolongé n'a révélé aucun inconvénient spécial ; il présente des avantages notables sur celui des soupapes ordinaires et rend difficilement efficace,

à chaud, le calage ou la surcharge. Il y a donc lieu, par M. le ministre des travaux publics, d'en signaler l'emploi aux industriels par l'insertion, dans

les Annales des mines, des rapports et des avis de la Commission centrale, en date des 28 juillet 1885 et 5 octobre 1886. L'Ingénieur en chef des mines, Rapporteur.

Signé :

MICHEL LÉvv.

M. Goret, garde-mines à Bourges, a transmis à la date du 12 août 1886, à M. le Ministre des travaux publics, la description d'une nouvelle soupape de sûreté, dite incalable, en le priant de vouloir bien soumettre cet appareil

à l'examen de la Commission centrale des machines à vapeur.

Avis de l'ingénieur ordinaire. M. de Grossouvre, ingénieur des mines à Bourges, a étudié le fonctionnement de la soupape Goret et en rend compte dans un rapport du 16 août 1886. Elle se compose sommairement d'un siège ordinaire et d'un clapet en bronze, chargé par un levier à l'extrémité duquel peut agir un poids ou un ressort-balance (Pl. VII, fig. 3).

Avis de la Commission centrale des machines à vapeur.

La Commission centrale, dans sa séance du 5 octobre 1886, après avoir entendu l'exposé, les observations et les conclusions qui précèdent et en avoir délibéré, a adopté l'avis proposé par le rapporteur.

Le clapet se décompose en deux parties pouvant glisser l'une sur l'autre. Il est en effet traversé, à son centre, par une deuxième soupape trone-conique (fig. 3 et 4),

s'ouvrant de haut en bas, et maintenue ordinairement fermée par un ressort à boudin, s'appuyant en bas sur le clapet même, en haut sur le fond supérieur d'un cylindre vissé dans le clapet.

Ce cylindre et la tige verticale de la soupape troncTome XI, 1887.

13