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NOTE SUR DES EXPÉRIENCES
DE CONGÉLATION DES TERRAINS.
NOTE
PREMIÈRE PARTIE.
SUR DES
EXPÉRIENCES DE CONGÉLATION
DES TERRAINS Par M. ALBY, ingénieur des Ponts et chaussées.
Les expériences, dont la discussion et les résultats sont ci-après exposés, ont été exécutées dans les ateliers de MM. Rouart frères, au mois d'octobre 1885, à la suite d'une mission envoyée en Allemagne pour étudier
le système de fondations par la congélation. Le procédé .Poetsch a été décrit dans une note envoyée à l'Administration, le 28 juillet 1885, par MM. Couvrat, ingénieur des ponts et chaussées, et Ichon, ingénieur des mines, chargés de la mission. Un article de M. Lebreton, ingénieur des mines, sur ce même sujet, a paru dans le numéro des Annales des mines de juilletaoût 1885. L'exposition du sujet suppose la connaissance de l'un de ces deux documents. Les expériences ont porté sur deux points distincts le premier est la formation de la couche de glace antour des tubes, le second, la résistance des terrains congelés. Bien que les expériences aient été menées simultanément, il est indispensable de séparer les deux études.
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FORMATION DE LA COUCHE DE GLACE AUTOUR DES TUBES.
Description de l'appareil d'expérience. L'appareil se compose d'un réservoir cylindrique en tôle de 3 mil-
limètres ayant un diamètre de Ini,40 et une hauteur d'environ 3 mètres. Dans l'axe est placé un tube de 3111,25 de longueur, de 0n1,17 de diamètre extérieur, et de 010,008 d'épaisseur, en tôle soudée, analogue à ceux dont
M. Poetsch fait usage. Ce tube, fermé à la partie inférieure par une calotte hémisphérique soudée à la forge, est l'élément congélateur. 11 repose par sa partie inférieure sur un trépied, et il est fixé à sa partie supérieure par un collier métallique à un fer à T rivé sur les parois du réservoir (Pl. II, fig 1). Le réservoir, placé verticalement dans une fosse de O'n,50 de profondeur, est entouré, dans toute la partie au-dessus du niveau du sol, d'une épaisse couverture de paille qui l'isole de l'atmosphère ambiante. .
Sur sa paroi, deux séries de dix ouvertures a disposées en hélice permettent d'introduire une sonde en fer pour déterminer le profil de la masse congelée ; la disposition en hélice sert à contrôler ce qui se passe dans les différents méridiens. Outre ces ouvertures, douze autres, placées suivant une
génératrice, servent à appuyer les extrémités de douze tubes de laiton t de 12 millimètres de diamètre, fermés en
bout. Les douze autres extrémités de ces tubes sont lo-
gées dans douze ouvertures percées dans un fer plat parallèle au tube central. Les tubes sont légèrement inclinés et ils peuvent demeurer remplis d'un liquide incon-