Annales des Mines (1886, série 8, volume 10) [Image 115]

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MÉMOIRE SUR L'AÉRAGE DES MINES

DANS LE BASSIN HOUILLER DE LA RUHR.

Ventilateurs. En 1882, plus de la moitié des exploitations, et parmi elles presque toutes les plus importantes, étaient aérées au moyen de ventilateurs, de différents systèmes ; depuis, cette proportion a augmenté, plusieurs installations nouvelles en ayant été faites, mais dans une mesure que des statistiques générales, que je ne possède pas, pourraient seules permettre d'apprécier. En 1882, il y avait, sans compter les nombreux ventilateurs en réserve, 88 de ces appareils en marche ; les différents systèmes étaient représentés par les nombres suivants d'appareils (*)

pidement quelques-uns d'entre eux, qui sont peu connus,

Gu ibal

40

Pelzer Winter Fabry. Schiele Kaselowski. Wagner. Dinnenclahl

I8

13 9 4

2 1

Tu lai

88

Parmi les anciennes installations, conservées comme réserve, les ventilateurs Fabry m'ont paru être de beaucoup les plus nombreux, ce qui indique une tendance générale à abandonner ce système pour y substituer les ventilateurs déprimogènes. Pour compléter le tableau précédent, je dois signaler un autre système, le ventilateur Kley, tout récemment,installé au puits n° 4 de la Société de Herne-Bochum, et dont un seul représentant, jusqu'ici, fonctionnait dans le monde , à la mine de sels potassiques d'Aschersleben (Saxe prussienne). Ayant d'aborder la comparaison de ces divers ventilateurs au point de vue du rendement, je vais décrire ra-

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et dire un mot des particularités que présentent les autresve:n

Les ventilateurs Fabry que l'on rencontre en Westphalie ont tous environ 3 mètres de large et 3 mètres à 3111,50 de diamètre; la distance des axes varie de 1°1180 à 2 mètres ; le nombre d'ailes de chaque roue est de 3. Ils sont mus par des machines à action directe sur l'un des axes, et font en général de 20 à 30 tours par minute. Celui du puits Gertrud (mine Consolidation), est mené avec une vitesse plus grande, 45 tours par minute. ateurs Fabry.

20 Ventilateurs Guibal. Les plus grands ont 12 mètres de diamètre et 3 mètres de largeur ; tel est celui de la mine Furst-Hardenberg. Il y en a aussi quelques-uns de 10 mètres de diamètre ; mais .les plus nombreux, de beaucoup, ont un diamètre de 9 mètres. La largeur varie de 2 à 3 -mètres ; la vitesse est le plus souvent comprise entre 30 et 50 tours par minute. Dans les installations

les plus récentes, comme dans celle du puits Clerget (Pl. I, fig . 14), de la Société Herne-Bochum, on a préféré

un diamètre plus faible (7 mètres, avec 2 de largeur) et une vitesse plus grande (75 tours): Les ailes sont presque toujours au nombre de 8; elles étaient autrefois en bois et rectilignes ; aujourd'hui on préfère généralement les ailes en fer, légèrement recourbées dans le sens de la rotation au voisinage de la circonférence extérieure. Parmi les Guibal de la Ruhr, les plus nombreux ont deux ouïes dont le diamètre est environ le 1/3 de celui du ventilateur. Ils n'ont ordinairement pas de vanne. La cheminée a 7 à 9 mètres de haut et son ouverture supérieure est un carré de lr°,90 à 2111,50 de côté. L'enveloppe et la cheminée sont en maçonnerie.

Les machines motrices sont horizontales, à un seul (*) Rapport de la Commission prussienne du grisou, p. 133.

cylindre et à action directe.