Annales des Mines (1885, série 8, volume 7) [Image 46]

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MISSION RELATIVE

Les figures 11, 6, 7 (Pl. III) montrent la disposition de l'aiguille et du croisement lorsque la circulation doit se faire sur la voie principale. Pour donner accès sur la voie accessoire, on déplace les

aiguilles gh, g'/i' et on les amène de la position de la figure ii (Pl. III) à celle de la figure 12. Les aiguilles sont paral-

lèles, elles sont chacune à droite du rail le plus voisin, contrairement à ce qui a lieu avec les aiguilles ordinaires, dont les deux branches sont intérieures par rapport aux deux files continues des rails. Les aiguilles n'ont pas leur surface de

roulement de niveau, elles forment plan incliné, le point le plus bas se trouve à la pointe. Les coupes (fig. 8, 9, Io, Pl. III) montrent très clairement comment, grâce à cette inclinaison, les roues des wagons pourront franchir le rail continu K (fig. 9).

AUX CHEMINS DE FER BELGES.

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naient sur pivot dans le premier type essayé; dans un nouvel appareil, la rotation se fait sur éclisse non bou-

lonnée à fond du côté de la partie mobile. On a en même temps simplifié la forme des coussinets de glissement qui ont été tous ramenés à un même type. Le croisement et les aiguilles sont manoeuvrés au moyen d'une seule tringle rigide rattachée à un appareil qui porte deux poulies sur lesquelles sont fixés deux fils qui agissent sur les deux palettes du sémaphore. L'enclenchement s'obtient de la manière suivante Le levier A_ (fig. 19, Pl. III) est fixé au cercle C qui peut

tourner autour de son axe n et présente un évidement EE". L'axe 0 du levier MO est évidé de manière à permettre, pour une certaine orientation, la rotation du cercle C

Au croisement, c'est l'autre file de roues qui doit franchir le même rail.

et à ne pouvoir tourner sur lui-même qu'autant qu'il se trouve dans le renflement E"; si l'on tourne si peu que ce soit l'axe 0 dans l'évidement E", on ne peut donc plus

La pièce mn est mobile autour du point n (fig. 6, PI. III), le côté M121 présente la forme du champignon du rail. Quand

et 2 0 .

cette pièce est amenée à la position des figures 4 et 5, on voit que le rail mobile m' recouvre le rail continu et vient se placer dans le prolongement du rail od de la voie accessoire.

La voie accessoire, en supposant qu'elle doive conserver le même niveau que la voie principale près des points de bifurcation, présente donc les dispositions suivantes Une rampe avec aiguilles pour passer par-dessus la file de rails continue située du côté de la bifurcation, une partie de

niveau jusqu'au croisement, au delà une nouvelle pente pour retrouver le niveau primitif, pente qui d'ailleurs peut être quelconque, tandis que la première pente est déterminée par la longueur des aiguilles. Cette longueur était d'abord de 4°1,25, on l'a portée maintenant à 5',5o. Cette modification a réduit la pente à om,01 par mètre. Les pièces mobiles du croisement et _des aiguilles tour-

faire tourner le cercle C, comme le montrent les figures 18

L'axe 0 porte un levier MO dont l'extrémité u (fig. 19) est reliée à la tige rigide des aiguilles ; l'axe du cercle C porte les poulies des fils du sémaphore. On voit donc qu'on obtient ainsi d'une part la manoeuvre simultanée des aiguilles et du croisement, d'autre part l'enclenchement des signaux sémaphoriques de façon que la voie accessoire ne puisse être ouverte sans que le signal correspondant à la voie principale soit mis à l'arrêt ou inversement. SIGNAUX.

Les signaux employés en Belgique en pleine voie sont les suivants 1° Les signaux avancés de forme rectangulaire ; 2° Les signaux d'arrêt de forme ronde; 30 Les sémaphores.