Annales des Mines (1885, série 8, volume 7) [Image 35]

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AUX CHEMINS DE FER BELGES.

MISSION RELATIVE

Chaque poste possède un appareil double et un mât séma-

phorique. Chaque moitié de l'appareil droite ou gauche se compose (fig. 8, Pl. I) de deux parties distinctes : l'une indiquant l'état de la voie, l'autre servant à la manoeuvre des signaux.' La boîte B, présente deux fenêtres cic derrière lesquelles se montrent deux secteurs mobiles dont la partie supérieure est blanche et la partie inférieure rouge. Les indications de chaque fenêtre se rapportent aux trains dirigés dans le sens de la flèche placée au-dessous d'elle. La même observation s'applique à toutes les pièces disposées symétrique-

B,

B,

o

o

C,

Quand le train arrive en B le signaleur effectue la même

manoeuvre, mais le courant qui fait passer au rouge la fenêtre C, ramène au blanc la fenêtre C, du poste précédent, ce qui donne les dispositions ci-après

ment à droite et à gauche. a est la manivelle de l'inducteur Siemens, qui est unique dans chaque station, un seul inducteur pouvant desservir plusieurs appareils de block.

B,

0

0 c,

0

C,

C3

ddl sont des boutons sur lesquels on doit appuyer pour établir la continuité du fil de ligne dans l'une ou l'autre direction jusqu'à la station suivante. ee' sont les boutons de deux sonneries ; enfin bb' sont les manivelles servant à la manoeuvre des palettes sémaphoriques. La figure i (Pl. II) représente la disposition extérieure réelle de la droite B, et fait comprendre comment les manivelles bb' peuvent être reliées aux ailettes du sémaphore S par l'intermédiaire des pièces II'. Cela posé, si un train part du poste B, vers le poste B,, le signaleur tourne la manivelle a et appuie sur le bouton d; il voit alors le secteur placé derrière la fenêtre c se relever

peu à peu, de manière que la partie inférieure, qui est rouge, remplace la partie blanche : il faut continuer la manoeuvre jusqu'à ce que l'on n'aperçoive plus de blanc. Le poste B, présente alors l'aspect du croquis suivant où le noir indique la couleur rouge.

et ainsi de suite. Ces changements donnent des indications au signaleur, le mécanicien ne les aperçoit pas, il ne voit que les ailes du sémaphore. Il faut donc qu'au moment du passage du train le sémaphore soit mis à l'arrêt pour le couvrir et il est indispensable que cette manoeuvre ne puisse pas être oubliée ; à cet effet, il existe (fig. 8, Pl. I), entre le bouton de t la mani-

velle b des sémaphores, une liaison telle que le bouton ne peut être abaissé tant que la manivelle b 'n'a pas été placée dans la position qui met la palette du sémaphore à l'arrêt. Or, quand le bouton d est relevé, les courants sont interrompus et le disque de la fenêtre c ne peut se déplacer. D'un autre côté, tant que le disque c est au rouge, il est impossible de ramener la manivelle b à sa première position et, par suite, la palette du sémaphore à la voie libre. Nous n'avons pas parlé des sonneries dont ee' son