Annales des Mines (1884, série 8, volume 6) [Image 103]

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I7G

STATISTIQUE DES

A.

MINES DE HOUILLE 1.

BASSIN DE SAINT-ÉTIENNE

ES. É

DATE

de

LIEU

NOMBRE

de

d'ouvriers

l'accident. 2

Tués.

z

Blessés.

3

6

5

2

177

GROUPE DE LA. LOIRE. Département de la Loire.

Saint-Jean de Eionnefond (suite).

CAUSES DE L ACCIDENT

z cg.=

Concession de

ACCIDENTS DE GRISOU.

â

Causes

directes

te

l'accumulation

du gaz.

7

OBSERVATIONS.

Causes indirectes.

de Pinflammation

du gaz.

11

10

Tonnes 430

1868

19 mai.

431

1874

1 Octobre.

Puits St-Mar-

tin.

2

2

Brûlés.

Brûlés grièvement.

Puits

stHubert.

Circonstance de l'accident. Une explosion de grisou, dont les causes n'ont pu être connues, s'est produite dans un chantier du puits St-Martin et a brûlé grièvement I ouvriers ; deux sont morts des suites de leurs brûlures. Remarques particulières. Les lampes de sûreté des victimes ont été retrouvées intactes.

`23

1056

Accumulation

Accident

de gaz délétères, par asphyxie, dans de vieux tra- sans inflamvaux restés long- mation de temps noyés et gaz. épuisés depuis

Asphyxié.

Imprudence de la TIMIDE qui en-

tra sans nécessité dans des travaux où s'étaient accumulés des gaz délétères et que ton cherchait à assai-

nir.

Indications générales. Le puits St-Hubert avait été abandonné pendant longtemps. Voulant l'approfondir, on l'avait épuisé. Les deux premières recettes rencontrées avaient dégagé des gaz délétères provenant des anciens travaux inondés ; l'on avait dû rouvrir d'anciennes fendues pour rétablir le courant d'air dans ces travaux. La 3e recette ayant également donné lieu à un dégagement de gaz qui rendait impossible le curage du puits, on avait établi, le 4 octobre, un barrage en planches prés de la 2e recette, pour forcer l'air arrivant par l'une des fendues in descendre au niveau inférieur. Circonstances de l'accident. Un ouvrier avait été chargé par le gouverneur d'aller observer la marche de l'air à l'entrée de la fendue ; il s'y rendit avec un autre ouvrier. Ils entrèrent dans la fendue et s'avancèrent jusqu'au barrage, ; le second ouvrier s'engagea même dans une galerie descendant au niveau inférieur, où il tomba bientôt asphyxié en appelant son camarade. Celui-cl courut à son secours, mais sa lampe s'étant éteinte et éprouvant lui-même les premiers symptômes de l'asphyxie, il ne put arriver jusqu'à lui. Il enleva une partie du barrage et oe dirigea vers le puits en appelant à son SCCOUCS.

On descendit immédiatement par le puits, mais le mauvais air empêcha d'arriver jusqu'à lui : ce ne fut qu'en passant par la fendue qu'on put le sauver. L'autre ouvrier ne fut retrouvé que le lendemain ; après plusieurs tentatives infructueuses et après qu'on eut établi un, ventilateur derrière le barrage et une colonne de tuyaux dans la galerie descendant au niveau infélieur.

29.

Concession ( Institué par décrût

de Côte Thiolliêre. du 6 Novembre 1825.)

Tonnes 432

1833

lx Juillet.

Puits de ta Cote

31

I

Bi

_

lé.

5.170

4

Lampe à nu.

»

Circonstances de l'accident.

Pas de détails.

Thiolfière,

Tome VI, 1884.

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