Annales des Mines (1884, série 8, volume 6) [Image 52]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

STATISTIQUE DES ACCIDENTS DE GRISOU A. - MINES DE HOUILLE. 1. -- BASSIN DE SAINT-ÉTIENNE. 13.

Concession (Instituée par décre

de

LIEU de

l'accident.

l'accident.

DATE

Tues.

de Plat-de-Gier. du 9 Mars 1850 ).

Causes directes

ru7

de

Blessés.

3

1

2. - GROUPE DE LA. LOIRE. Département de la Loire (Suite). a.

CAUSES DE L'ACCII)nr(T

NOMBRE d'ouvriers

'75

6

7

l'accumulation du gaz. 8

OBSERVATIONS.

Causes

de Pinflammalien

indirectes.

9

10

du gaz.

ii

Ton nes 252

1855

21. No-

vembre

Puits

2

StJean.

38

1.687

Brûlés légère-

Grande couche.

Vide produit par un petit éboulement au toit d'une galerie.

nie' nt.

Lampe à feu nu.

Imprudence du sous-gouverneur,

qui ne s'était pas assuré,si un éboui

lement survenu au toit d'une galerie, avait déterminé un dégage-

ment de gaz

qui a

el

Le grisou ne se montrait que rarement et en petite quantité dans la Indications générales. couche nouvellement découverte. Les travaux étaient visités tous les jours avec une lampe de sûreté. Un ouvrier, aidé par le sous-gouverneur, boisait un chantier. Circonstances de l'accident. Un petit éboulement s'y étant produit et ayant occasionné au toit dota galerie une cloche d'un mètre de profondeur, les deux ouvriers allèrent chercher des bois pour garnir cette excavation. A leur retour, au moment où ils approchèrent leur lampe à feu nu de la cloche, une petite explosion se produisit et les brûla tous deux légèrement.

Remarques particulières.

Aucune trace de gaz n'avait été aperçue avant l'éboulement.

approché

une lampe à feu nu derexcavation produite.

253

1858

1

3 Septembre

66

5.349

Suspension de

il (lé

travail

légèrement.

chantier

de

Id.

3/4

d'heure dans un

Imprudence des ouvriers qui après une absen ce de 3/4 d'heure

étaient rentrés dans leur chantier

avec des lampes a feu nu, sans le visiter préalablement avec la

Deux piqueurs de nuit travaillant à l'entrée supérieure du puits Circonstances de l'accident. St-Jean, rentraient à leur chantier, munis de lampes à feu nu, après une absence de 3/3 d'heure. Celui qui marchait en avant enflamma une petite quantité de grisou qui le brûla légèrement ; le deuxième ouvrier, qui le suivait à quelques pas, se jeta à terre et ne fut pas atteint.

Remarques particulières.

Une lampe de sûreté était à la disposition den ouvriers pour faire

%visite de leur chantier ; ils auraient, dans l'espèce, négligé de la faire remplir d'huile et ne s'en seraient pas servis en rentrant au chantier parce qu'elle n'éclairait que d'une manière insuffisante.

lampe de sûreté.

2541

1873

14 Juin

Puits St-

Privat.

137

Brûlé.

3.127

Niveau en per-

nes, de som de

Imprudence de victime qui avait ouvert sa lampe de sûreté.

longueur, aéré au moyen de caisses

SOUS gouverneur

cernent entre deux

remontées voisi-

en bois

Lampe

de sûreté ouverte.

la

Négligence d qui n'avait pas fraisé cette lampe ti clef.

Indications générales.

L'aérage se faisait entre les puits St-Privat et Couchoud; la couche

dégageait du grisou en petite quantité mais d'une façon constante.

Deux remontées, distantes de 15., ouvertes dans la galerie qui Circonstances de l'accident. reliait les puits St-Privat et Couchoud, avaient atteint 50m de longueur ; elles étaient réunies par Us niveauà 20. de leur extrémité et un niveau supérieur était commencé au sommet de l'une d'elles,

Un ouvrier plaçait des rails dans ce dernier niveau ; il avait ouvert la lampe Mueseler dont il se servait. Une explosion de grisou eut lieu et le brûla mortellement. Une porte établie entre les deux remontées, dans la galerie maî-

Remarques particulières.

tresse, forçait l'air à passer dans ces remontées ; des caisses en bois partant de l'extrémité de la prenAre, passant dans le niveau qui la réunissait à la seconde et, montant dans cette dernière, amena l'air jusqu'à 1.50 du front du niveau en percement.