Annales des Mines (1883, série 8, volume 4) [Image 65]

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102

STATISTIQUE DES

A. -- MINES DE HOUILLE 1. BASSIN DE SAINT-ETIENNE.

- --'

'u

DATE de

8.

-

LIEU de

l'accident.

Farcident.

2

3

N0BBRE (l'ouvriers


,_....---Tués.

Blessés.

I

5

'

CAUSES

'g

=,

...- a

al 7

'103

GROUPE DE LA LOIRE. Département de la Loire.

du wtontee,i (suite).


,

DE L'A CCIDENT

.-----........-..-^-_-...."---. l'accumulation

du gaz.

de l'inflam/nation du gaz.

Causes indirectes.

8

9

80

de

t-g ô

6

2,

Causes directes

et. --1 ,--

o

Concession

ACCIDENTS DE GRISOU.

Niveau

sou était favorisé

de 204..

lampe de sûreté

par le voisinage

et qui l'aurait maniée ensuite sans

d'une faille,

précaution.

OBSERVATIONS.

't On employait simultanément dans cette mine les lampes à feu nu pour les galeries de roulage etlles lampes de sûreté dans les chantiers suspects.

Circonstances de l'accident. Une explosion, dont la cause immédiate n'a pu dtre établie d'une façon certaine, s'est produite dans un chantier placé en dehors du courant d'air, pendant que quatre ouvriers travaillaient au dépilage d'un petit massif de charbon, situé contre une faillelimitant le champ d'exploitation du puits Saint-Martin. Les ouvriers qui s'étaient vus tout à coup entourés de flammes, avaient pris la fuite dans la direction du courant d'air ; Fun d'eux, tombé en chemin, a été retrouvé mort ; deux autres :ont succombé quelques jours après des suites de leurs brûlures ; enfin le quatrième a été grièvement brûlé. La commotion do l'explosion a été ressentie à 200. de distance. Une porte d'aérage ayant été détruite, l'air se rendait directement au puits de retour sans traverser la zone des dépilages ; on a dû, pour effectuer le sauvetage, construire un barrage pour y diriger le courdnt. Les flammes no se sont propagées qua peu de distance ; mais la production de fumées abondantes et d'acide carbonique a-contribué avec le renversement do l'aérage à l'asphyxie de la première victime.

EemantleS particulières. L'examen des lampes des victimes après l'accident a fait reconnaître qu'elles étaient en bon état, sauf une, dont le tamis était légèrement oxydé et moins souple, comme s'il avait rougi. On a remarqué sur quelques cadres, notamment sur ceux qui avoisinaient le chantier de dépilage, une certaine quantité do poussière charbonneuse facilement effaeable avec le doigt.

Mesures prises à la suite de l'accident. Le Directeur de la miss s'est engagé à remplacer par des lampes de sûreté, les lampes à feu nu qui étaient employées dans certains quartiers.

10.

Concession

de Méons.

(Instituée par décret

du 4 Novembre 1824).

Lampe

Circonstances de l'accident. Un ouvrier travaillait dans son chantier, lorsqu'une petite quantité de grisou s'enflamma sur sa lampe à feu nu et le brûla grièvement.

Tonnes 223

d830

Septem-

bre.

Puits Mars.

I

1832

2 Jouet

13°

Puits de l'Etang.

36.800

«

3

. Brlés.

s

(i

à leu nu.

Brûlé grièvement.

coucha.

224

i38

Mesures prises à la suite de l'accident.

A la suite de cet accident, des lampes Davy ont été

données aux ouvriers.

78

30.380

Chômage gifléde 36 heures.

ht.

Imprudence des victimes , qui apén(lW valent d ans leur chantier

avec des lampes ordinaires, après

un chômage de 36 heures.

Circonstances de l'accident.

Trois ouvriers se rendaient à leur travail après un chômage de

36 heures. A peine étaient-ils dans leur chantier, qu'une certaine quantité de grisou s'enflamma sur leurs lampes à feu nu elles brilla tous les trois mortellement.

Remarques particulières. Des lampes de sûreté étaient à la disposition des ouvriers. Il y a ea grande imprudence de la part des victimes do pénétrer dans leur chantier avec des lampes à feu nu, après un chômage aussi prolongé.