Annales des Mines (1883, série 8, volume 3) [Image 227]

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NOTE SUR LE PROFIL D'ÉQUILIBRE DES TRACTIONS, ETC,

TRAITEMENT DU CUIVRE DANS L'APPABEIL BESSEMER.

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Pour se faire une idée réelle de ce que seront ces cy. cloïdes dans la pratique, il faut remarquer que dans la formule (9) P+ '2p Dr (sin a, ± sin cc', )

il ne sera pas rare de voir la somme P p des poids du train plein et du train vide atteindre 2 tonnes, le poids ,ce du câble par mètre se tenir aux environs de 1 kilo. gramme, ainsi que les angles oto et cto' de part et d'autre

TRAITEMENT DU CUIVRE

DANS L'APPAREIL BESSEMER Par L. GRUNER. (0)

de 300, et par suite la somme de leurs sinus dans le voisinage de l'unité. Dans ces conditions, la hauteur 2 R de la cycloïde deviendra environ n kilomètre. La courbure y sera

cependant appréciable, puisqu'on en utilisera des arcs dont les projections verticale et horizontale se compteront

quelquefois par centaines de mètres ; mais elle restera néanmoins, en général, peu importante et des modifications légères de la voie rectiligne suffiront à équilibrer des poids considérables les uns par rapport aux autres, ce qui donne à cette solution beaucoup de valeur.

Depuis de longues années, la métallurgie du cuivre n'a subi que de faibles modifications et n'a fait que des progrès sans grande importance.

La méthode galloise, telle que l'a si minutieusement décrite M. Leplay,,

la méthode suédoise, que MM. Rivot et

Perey ont fait connaître, n'ont guère changé depuis trente ou quarante ans.

Les principes de fabrication sont restés les mêmes; mais les fours ont été agrandis et surtout l'utilisation des produits du grillage pour la fabrication de l'acide sulfurique est devenue de plus en plus générale. La consommation de combustible a peu diminué et pour

les minerais pauvres reste toujours considérable (15 à 18 tonnes par tonne de cuivre).

(*) Cette note était le travail auquel M. Louis Gruner travaillait dans les derniers jours de sa vie. 11 avait suivi avec le plus grand intérêt les recherches de M. Pierre Manhès, et les avait conseillées, soit de loin par lettres, soit de près dans ses différents séjours à l'usine d'Eguilles. La rédaction, ébauchée par 1\1. L. Gruner, a été complétée et revue E. G. par son fils.

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