Annales des Mines (1882, série 8, volume 2) [Image 210]

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ÉTUDE SUR L'ACTION DES FREINS.

Dans les cas où le train n'est pas entièrement muni du frein, on peut concevoir que les secousses produites sont beaucoup plus violentes. Dans ce qui précède nous nous sommes attaché à étudier les freins au point de vue de l'arrêt le plus prompt possible : c'est d'une grande importance ; mais dans l'emploi journalier des freins continus on ne peut effectuer des arrêts très prompts, qui seraient par suite assez brusques, Indépendamment des secousses qui se produisent, le voyageur éprouve un grand malaise dans un arrêt aussi brusque ; en effet le voyageur, animé de la même vitesse que la voiture et n'étant pas invariablement relié à elle, n'est pas soumis à l'action de la force retardatrice, il tend à continuer le mouvement imprimé au train et, selon le sens de sa banquette, il se trouve projeté en avant ou retenu contre le dossier de son siège. Dans le but d'éviter cet

STATISTIQUE DES ACCIDENTS DE GRISOU.

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COMMISSION D'ÉTUDE DES MOYENS PROPRES Â PRÉVENIR LES EXPLOSIONS DE GRISOU

DANS LES HOUILLÈRES ANALYSE SYNOPTIQUE

DES RAPPORTS OFFICIELS SUR LES

ACCIDENTS DE C111SOU EN FRANCE DE 1817 A 1881, DRESSÉE AU NOM DE LA COMMISSION

Par MM. JULES PETITDIDIER et CHARLES LALLEMAND, Ingénieurs au corps des Mines.

( Deuxième fascicule.)

inconvénient, il est préférable de faire des arrêts plus longs

et plus calmes, tout en ayant la faculté de recourir aux moyens extrêmes en cas de danger.

NOTE PRÉLIMINAIRE.

Nous avons publié récemment (*) la Statistique des accidents de grisou de la région houillère du Nord. Le fascicule que nous livrons aujourd'hui à l'impression forme du le commencement d'un travail analogue pour la région dans les cinq Centre. Il comprend 97 accidents survenus plus importantes du bassin de concessions, aujourd'hui les Roche-la-Molière, la Béraudière, la Loire, de Firminy et Bien que les enBeaubrun , Mon trambert et le Treuil. soient quêtes relatives aux explosions survenues en 1881 n'avons pas cru devoir en aujourd'hui terminées, nous

Ceux-ci ont en faire figurer les résultats dans nos tableaux. à la fin de l'année f 880, effet, dès le principe, été arrêtés et il nous a paru préférable de conserver jusqu'au bout à notre travail son caractère d'unité. Paris, le

septembre 1882.

(*) voir Annales des mines, 1" vol. de 1882, p. 293. 6e livraison. Tome II, 1882. .00'oe