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SOURCES MINÉRALES DES DÉPARTEMENTS
Les eaux de cette source sortent du calcaire, dans un vallon de 20 à 25 mètres de profondeur, coupé dans le grand plateau de la Beauce; elles sourdent au fond d'un puits de 3"',5o de profondeur ; on les élève au moyen d'une pompe. Le débit, non mesuré, est peu considérable. Ces eaux sont froides, ferrugineuses, limpides au moment où elles sortent de la source; au bout de peu de temps, elles se troublent en formant un dépôt ocreux. Les sources de Noyers (à 20 kilomètres sud de Montarcalgis), et de Beaugency, qui s'échappent également du caire de Beauce, sont analogues à celles de Segrais. Eaux de Montmorency.
Les eaux de Montmorency sont ferrugineuses; elles coulent aux affleurements des marnes à huîtres, à la base
des sables de Fontainebleau. Le débit en est assez minime (1.5oo litres par 24 heures) ; elles alimentent un puits de 2 mètres de profondeur. Elles ont un goût franchement ferrugineux et déposent des enduits ocreux. Elles ne sont guère utilisées. Le fer provient évidemment de quelque partie ferrugineuse des sables de Fontainebleau. Eaux de Forges.
Les eaux des sources de Forges (*) proviennent de la nappe de l'argile plastique, qui affleure en divers endroits dans la vallée du Pivot. Ce sont des eaux extrêmement pures, méritant peu le nom de minérales, puisqu'elles ne renferment guère plus que i.'oo o de carbonates de chaux et de magnésie. (*) Ne pas confondre ce Forges avec Forges-les-Eaux (Seine-Inférieure).
DE SEINE-ET-OISE, DE SEINE-ET-MARNE ET DU LOIRET.
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D'après le D' O. Henry, ces eaux contiennent par litre grammes.
Carbonates de chaux et de magnésie Sulfate de chaux Chlorures de sodium et de magnésium. Matières organiques
. .
o 12 0,065 0,013
traces
Le débit des sources est difficile à apprécier, car il suffit de creuser un puits pour en obtenir une nouvelle. Celle de M. Raymond peut donner 3. 000 litres par 24 heures; celle de madame Courtry suffit à 3. 000 bains par saison. La température de ces eaux, assez constante, est de 12 à lh degrés.
Un rapport sur l'emploi des eaux de Forges contre les maladies scrofuleuses a été fait au nom de la commission des eaux minérales et lu dans la séance de l'Académie des sciences du 22 novembre 1842, par M. le Dr Ph. Patissier. L'assistance publique possède à Forges, comme à Bercksur-Mer, un hôpital pour le traitement des enfants scrofuleux.
Sources diverses.
Je citerai enfin, pour mémoire, les sources suivantes, non exploitées, qui existent dans les départeme-nts de Seine-et-Oise et du Loiret
La source ferrugineuse de Bierville, à quelques kilomètres au sud d'Étampes, dans la vallée de la Juine ; elle sourd à la base du terrain tertiaire moyen ; La source ferrugineuse de Saint-Remi-lès-Chevreuse, au contact des marnes vertes et des sables supérieurs; Celles de Porchefontaine et de Trianon, dans les mêmes conditions géologiques ;
La source de Ferrières (Loiret), à 12 kilomètres au nord de Montargis ; les eaux qu'elle donne contiennent des sulfates de fer, de chaux et de magnésie, et sortent de la craie.