Annales des Mines (1879, série 7, volume 15) [Image 47]

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78 TRANSMISSION ET DISTRIBUTION DES FORCES MOTRICES

A GRANDE DISTANCE, AU MOYEN DE

L'ÉLEcTracn.

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12. Pour pouvoir se rendre compte des causes qui déter-

la résistance du circuit ; c'est ce qu'on nomme la loi de Joule.

minent l'intensité du courant produit par un générateur, il faut envisager pendant un moment les phénomènes qui accompagnent le courant de la pile. Quand ce courant est en activité, sa production est déterminée par l'accomplissement, dans l'intérieur de la pile, d'une certaine quantité d'action chimique qui représente un travail positif des affinités, et qui est la source de l'énergie mécanique du courant. Si le courant n'accomplit aucun travail externe (tel qu'une électrolyse, ou le fonctionnement d'un moteur), toute son énergie se transforme en chaleur qui se dégage dans l'ensemble du circuit, c'est-à-dire dans la pile et le conducteur interpolaire. La chaleur dégagée dans le circuit, pendant un certain temps, est alors l'équivalent du travail

En désignant par Q cette quantité de chaleur, par i l'intensité et par R la résistance, on aura donc :

positif net que les affinités accomplissent dans la,pile durant ce même temps. De même, lorsqu'il s'agit d'un courant.induit, son énergie mécanique est l'équivalent du travail dépensé pour le pro-

duire. Par conséquent, la chaleur qui se dégage dans l'ensemble du circuit d'un courant induit quand celui-ci n'ac-

Q = AIR

(1)

A étant le rapport de proportionnalité dont la grandeur dépend des unités choisies pour exprimer i et R. Si on exprime i et R en unités absolues de courant et de résistance, le produit i'R exprimera par cela même, en unités absolues de travail correspondantes, le travail dont Q est l'équivalent, et le rapport A sera l'équivalent thermique de cette unité de travail. Par conséquent, si on désigne par d'W le travail dépensé

pendant l'élément de temps dl pour produire le courant induit, l'intensité de celui-ci sera régie par la relation générale : i2Rdt

crW

(2)

dW étant une fonction de i qu'il s'agit de déterminer.

complit aucun travail externe est l'équivalent de cette

13. Considérons un élément de conducteur de longueur ds appartenant à la portion mobile du circuit de résistance R.

dépense.

En vertu de ce qu'il est parcouru par un courant induit

L'expérience a prouvé que la chaleur dégagée pendant l'unité de temps dans un circuit parcouru par un courant est proportionnelle au carré de l'intensité du courant et à

dont on nomme l'intensité i, un des pôles agissants exerce

groupes auront été à leur tour associés en arc multiple, ou comme on disait autrefois en quantité. Si au contraire on relie directement

sur lui une action de grandeur

Mids sin

ch (voyez S 2) , de

direction et de sens connus. Si on nomme da. la grandeur du déplacement que l'élément éprouve pendant le temps dl et y l'angle de dc avec la direction de la force, le travail

(fig. 2 Li, b), un des doubles pôles positifs avec un des doubles pôles négatifs et qu'on fasse rejoindre les deux doubles pôles restants par

exigé pour le déplacement sera nids Einl d7cosp. Le tra-

le circuit extérieur, on aura associé les deux groupes en série ou comme on disait autrefois en tension. Il est tout à fait inutile, pour l'objet qui nous occupe, de parler des modifications d'une toute autre nature qui ont été apportées,

vail pour toute la partie mobile du circuit, en observant que i et in demeurent les mêmes pour tous les éléments ris, sds sin cf. à- cos

,.

.

1 intégration s étendant à toute

soit à la machine Gramme, soit à la machine Lontin, pour en

sera

obtenir des courants indépendants et de sens alternatif en vue de l'éclairage par le procédé Jabloschkoff.

cette partie mobile, et étant censée faite par rapport à s

,