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RENDE DE GÉOLOGIE.
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très-bien représentée dans le musée Fleurian à La Rochelle et offre un grand nombre de types classiques. La division adoptée pour la classification est celle d'Aloi d e d'Orb igny et les étages distingués sont : LOCALITÉS PRINCIPALES. Crétacé. Sénnuien. Zone des ananchytes ovata, Royan et Saintes. ostrea santonensis. Torenien. Zone des hippurites orga ni- Taillebourg et Pons. sans, acteonella lavis, ammonites
Wolgari.
Cenontanien. Zone des caprina adversa, lie d'Aix et Fourois.
spherulites foliacea, ostrea carinata, nautilus triangularis.
Jurassique. Porilandien. Zone de la nucula inflexa, Saint-Jean-d'Angely et Saint-Denis-d'0Mron. de l'ammonites giganteus. Kinaii,;Tid.aies. Zone de l'ostrea virgula, Chiltel-Aillon et Saint-Sean-d'Angely. de l'ammonites Lallierianus. Corallien. Zone de polypiers nombreux, La Rochelle, pointe du Ohé et Angoulitts.
du diceras arietina, de l'ammonites
rupellensis. Oxfordien. Zone des trigonia clavellata Marans, Courçon et Esnaudes. et ammonites hermione. CORRÈZE.
Une seconde édition de la carte géologique de la
Corrèze, exécutée d'abord par M. de nuecheporn, vient d'être publiée avec un atlas topographique et agricole de ce département. La carte nouvelle, gravée par M. M e a, a été complétée par un certain
nombre d'observations, faites sur le terrain par M. Jacquier, ingénieur clos ponts et chaussées, et par quelques employés de son service. QUERCY. On doit à M. Fin ol et à M. Gaudry (,) la description de divers 'Miami féres fossiles trouvés dans les phosphorites du Quercy. A l'exception de quelques dents de cheval, de buf et
de cochon qui, selon toute apparence, ont été accidentellement introduites dans le gisement, M. Gandry n'a rien trouvé, dans les environs de Caylus, qui fût d'une époque plus récente que le miocène inférieur. Les genres Lophiomeryx, Dichaune, Chalicotherium, Cadurcotherium et Paloplot herium ont leurs dents empâtées comme tous les animaux qui consomment beaucoup de graminées; cela donne à. penser qu'a l'époque du miocène moyen, les
prairies du sud-ouest de la France avaient déjà commencé à se former.
VICHY. Il existe au S.-E. de Vichy, entre l'Allier et le Sichen, un lambeau de terrain miocène qu'il est intéressant d'étudier. ce (1) Gervais
Journal de Zoologie, IV, 187.1.
GÉOLOGIE GÉOGRAPHIQUE.
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lambeau fait partie du grand dépôt qui s'étend de l'Allier à la Loire et déborde même les deux fleuves; il est limité à l'est par des granites et des porphyres et au sud par des schistes anciens. D'après M. G u illier (t) sa constitution est assez simple; on rencontre d'abord, et seulement vers le contact des roches anciennes, des poudingues à galets de quartz, exploités comme moellon, et
alternant avec des lis de grès bleuâtre, à grain très-fin, contenant de nombreuses empreintes végétales qui appartiennent à des roseaux. Cet étage est bien caractérisé sur la rive gauche du Sichon, en face de la fabrique des Grivats.
Eu s'éloignant des bords du terrain tertiaire, on ne rencontre plus les couches ci-dessus et elles ne semblent pas non plus avoir été trouvées dans les puits qu'on a creusés à Vichy et à Cusset pour rechercher les eaux minérales; les couches les plus inférieures que Von puisse étudier sont formées de marne et de calcaire lacustre
avec silex résinite et ménilite; elles sont bien stratifiées et contiennent 'des lymnées et des planorbes peu déterminables; les marnes présentent en outre d'énormes quantités de Cypris faba, déposées par couches suivant lesquelles elles se délitent; on y trouve aussi de nombreux débris végétaux, surtout des tiges et des fruits. étage est bien développé le long de l'ancienne route de Vichy à Cusset ainsi que sur celle de Vichy à Abrest. A la partie supérieure vient enfin un calcaire concrétionné, géodique, analogue à certains dépôts récents des sources incrustantes; il est tantôt en bancs assez nets alternant avec des marnes, tan, ôt en blocs entourés de marnes. Cet étage, Le plus intéressant des environs, se présente avec dis aspects divers; quelquefois, les géodes sont énormes et irrégulières; d'autres fois, diminuant de
taille, elles deviennent dures, régulières, et elles ont même été
confondues avec des oeufs d'oiseaux ; diminuant encore, elles donnent un calcaire pisolithique et elles arrivent même, dans certains
points, à former un calcaire oolithique dont l'aspect est absolument le même que celui des oolithes jurassiques. Ramondi que M. G uillier Le fosile le plus r,Ipandu est a rencontré presque partout ; mais les débris organiques les plus intéressants appartiennent à des vertébrés; on en trouve toujours quelques traces, et parfois, ils sont même très-abondants. Une seule poche marneuse, de moins de co litres, comprise entre des blocs de ce calcaire géodi que, a offert des centaines de débris parmi (1) Lettre à M. D el esse, octobre 1877.