Annales des Mines (1878, série 7, volume 13) [Image 72]

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MINES ET USINES D'ALMADEN.

MINES ET USINES D'ALMADEN.

de mercure corné. Selon la manière dont ces substances se comportent au grillage, on peut les diviser en substances fixes et substances volatiles (mercure, soufre, eau, etc.). Le résidu de la calcination au four d'Idria a donné pour 114.000 kilogrammes de minerai, 102.336 kilogrammes

Les essais eurent deux buts : d'abord juger de la vafois, et cette leur du système Pellet, qui fut, encore une fois-ci irrévocablement, condamné, puis étudier pour euxBustamêmes les traitements au four d'Idria, et au four mante. Les détails de ces essais ne m'ont pas été communiqués, Luis de ils feront l'objet d'une prochaine publication de M. un la Escosura ; je sais seulement qu'ils ont été faits avec soin minutieux pour déterminer le plus exactement pospoids des prosible la teneur des charges, leur poids, le duits de toutes natures, qu'on a déterminé avec précision la température des gaz et la vitesse du courant à différents points de l'appareil entier, enfin que les pertes du

de scories, ou 89,768 p. foo de matières fixes et 10,232 p. 190 de matières volatiles.

Or si, dans les essais au laboratoire, la détermination de la richesse en mercure est difficile à obtenir avec une très-grande précision, il n'en est pas de même du poids des matières fixes, et nous pourrons de ce dernier poids déduire celui de matières volatiles.

traitement ont été trouvées de 5 1/2 p. ioo pour le four

d'Idria, de 4,95 p. ioo pour le four Bustamante.

vrai, la perte Ce dernier chiffre ne représente pas, il est

véritable dans les opérations courantes : il a été obtenu soin dans des expériences, partant dans des conditions de l'on peut, ce toutes particulières; mais il indique ce que d'ailleurs que l'on doit demander au four Bustamante, sans modifier quoi que ce soit au traitement ni au 'four. de Faute de pouvoir raisonner sur les chiffres des essais 1869 1872, revenons encore une à fois ceux obtenus en lui à déduire par M. Monasterio. Nous pouvons arriver avec traitement seulement la perte du de ces chiffres, non pas métallurgique par rapport aux essais docimastiques, mais

aussi, par une sorte de synthèse, la perte par rapport

à

tout le mercure réellement contenu dans le minerai. Voici de quelle manière Le minerai est un quartzite plus ou moins imprégné, cinabre. Il conou un schiste plus ou moins moucheté de le

tient des parties charbonneuses (dans le schiste et

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quartzite noir), un peu de pyrite de fer, de mercure.,.natif,

Nous négligerons pour ce calcul la présence possible d'une petite quantité de mercure natif et de chlorure de mercure; nous admettons que tout le soufre se dégage à l'état d'acide sulfureux ; nous ne tiendrons compte non plus ni du soufre des pyrites de fer, partiellement remplacé par de l'oxygène pendant le grillage, ni du charbon des' minerais : ces deux dernières simplifications auront pour unique effet d'augmenter un peu le chiffre que le calcul nous donnera pour le mercure. Nous supposons donc, en somme, un minerai réduit à ces éléments essentiels Matière fixe, cinabre, eau.

On ne peut faire abstraction de l'eau qui se trouve déjà dans le minerai sortant de la mine et que l'exposition à l'air, en hiver et par des temps pluvieux, ne peut qu'augmenter. Le mémoire de MM. Bernaldez et Figueroa donne à ce sujet les chiffres suivants Métal et china de 1." classe China de a' classe China de 3' classe China de 4' classe China de 5' classe China de 6' classe China de 7' classe et solera.

Teneur en eau. o,o8 0/0

o,o8 0,15 0,20 0,25 0,50 0,70